Tashar Calat'Shan [Lieutenant Epeiste, Mermys]

Bonne lecture.




Nom, Calat’Shan
Prénom : Tashar
Age : 22 ans
Race : humain
Ordre choisi : L’armée
Statut choisi : lieutenant
Équipement choisi : Un épée et un bouclier

Description physique :
La chose qui capte le plus sur son visage, c’est ses yeux, d’un bleu profond et étrange. Ses cheveux noirs encadrent son visage aux traits fins. On le dit beau, on dit qu’il aurait du sang elfique dans ses veines. Mais si c’était vraiment le cas, cela viendrait d’un arrière, arrière parent… L’allure fier, et le regard perçant, il porte l’armure à merveille. Mais toujours une armure légère, et uniquement en mission, sinon il porte de simples habits, sombre le plus souvent. Il a toujours l’épée de son père accroché à sa ceinture. Une épée bâtarde, à la lame effilé, sans véritable beauté en réalité. Sur son dos est accroché son bouclier, du moins quand il a son armure. Un bouclier simple et rond, léger pour être plus à l’aise, rapide et silencieux, mais en contre partie, il est moins résistant.
Tashar porte deux cicatrices. L’une d’elle se trouve sur son flanc gauche, petite, elle venait d’une dague d’un brigand. L’autre, sous l’omoplate gauche, pas plus longue qu’un index, venait non pas d’une glorieuse bataille, mais d’un amusant, mais douloureux, accident, enfin c’est ce qu’ils disent, avec ses frères.

Description mentale :
La loyauté doit être la principale qualité du jeune lieutenant. Ses hommes ont une confiance aveugle en lui car ils savent qu’il se refuserait de les envoyer à la mort. Si c’est un ordre auquel il ne peut pas désobéir, alors il l’indiquerait à ses hommes qui choisiraient d’y aller ou non, et il irait lui-même avec. Ensemble jusqu’à la mort…
Tashar est aussi bon et serviable. Il aime aider lorsqu’il le peut, et surtout, il aime discuter de tout et de n’importe quoi. Il a appris à parler comme les grands nobles, malgré ses origines de fermiers, et même s’il préfère parfois un langage plus simple…
Il est d’un calme incroyable et il est dur de l’énerver, du moins lorsqu’on ne le connait pas. En réalité, il suffit de menacer sa famille pour qu’il rentre dans une colère noire. Mais comme il ne parle pratiquement jamais de sa famille, personne ne le sait vraiment.
Il n’est pas ambitieux et n’a guère envie d’avoir des centaines d’hommes sous son ordre, devoir déjà en dirigé dix, c’était déjà pas mal, alors des milliers, même pas en rêve. Il se contente de son rang de lieutenant avec ses avantages, ses invonvénients, et même sa paye…


Biographie :
Durant cette nuit de l’an 379, un enfant vint au monde dans une famille de paysan humain. Troisième enfant de la famille des Calat’Shan, sa mère lui donna le nom de Tashar. Ses premières années se passèrent comme celle de n’importe quel autre gamin de la campagne. Il se nourrissait du lait de sa mère et il recevait l’amour de ses parents et même de ses deux grands frères. Dès qu’il fut en âge de marcher, il aidait comme il pouvait son père et ses frères à la ferme. Sa mère mit au monde après lui une sœur ayant trois ans de moins que lui ainsi qu’un autre frère trois en encore plus tard. Travaillant à la ferme avec son père et ses frères durant cette enfance, Tashar se muscla et apprit la langue des campagnards, celle où l’on mâche la moitié des mots et où l’on hésite pas à jurer sur tout et n’importe quoi lorsqu’on se cogne à une satané caisse qui n’avait rien à faire là…
Sa famille était aimante, il adorait sa sœur et se chamaillait avec plaisir avec ses frères. Les combats étaient fréquents entre eux, mais c’était toujours un jeu. Il travaillait presque toute la journée avec ses frères et son père sur les champs. Son père avait hérité des champs de son propre père qui l’avait lui-même hérité de son père et ainsi de suite… Enfin, Tashar fut vite assez grand pour comprendre qu’en réalité ces champs appartenaient au roi puis au seigneur du coin avant d’appartenir à son père. Mais il s’en fichait car sa vie était paisible et joyeuse.
Les récoltes avaient toujours étaient assez bonnes pour tenir les hivers les plus rigoureux. Il y avait eu quelques difficultés, bien sûr, certaines années, mais rien d’insurmontable… Mais si les récoltes étaient bonnes et permettaient de se nourrir correctement tout en vendant le reste pour s’acheter vêtements et autres petites choses qu’ils pouvaient à peine se permettre, il y avait d’autres dangers. En effet, l’année de ses huit ans, alors que l’hiver était là depuis quelques jours seulement, son jeune frère tomba malade. Cela semblait être une simple toux, comme il lui était lui-même arrivé plusieurs fois. Mais elle ne partit pas et empira. Jusqu’au jour où, après s’être couché, il ne se réveilla plus.
La perte de son frère l’avait affecté, mais il avait déjà connu ça. Il avait déjà joué avec des enfants d’autres fermiers, et puis un jour il ne les voyait plus, et il apprenait qu’une maladie les avait emporté… C’était la vie banale d’un paysan dit-on… Ils devaient pleurer les morts tout en travaillant pour éviter que quelqu’un d’autre ne disparaisse à cause du manque de nourriture…

Il avait neuf ans lorsqu’il partit avec son père et l’un de ses frères à la ville. Il y était déjà allé deux ou trois fois, c’était une petite ville ou son père vendait les récoltes. Il aimait bien y aller, cela lui changeait des champs… Tandis qu’il avait quitté son père dans le marché pour suivre son frère pour observer les étalages, ils tombèrent sur des gardes. Les deux garçons furent émerveillé de voir l’armure étincelante, les armes rangés dans leurs gaines, les casques magnifiques qui protéger leur tête. Bref, ils étaient émerveillé devant les gardes. Ils repartirent dans l’autre sens en entrant dans une vive discussion.
Les deux garçons voulaient être garde eux aussi, c’était un si beau métier : protéger les honnêtes gens des cruels et vils orcs ! Ils pourraient se battre avec de vrais épées ! Mais Tashar n’avait pas encore l’âge d’aller dans l’armée… Son frère non plus d’ailleurs… Enfin, on recrutait jeune paraissait-il… Ils n’arrêtèrent leur discussion que lorsqu’ils furent retourné aux côtés de leur père après avoir fait un long tour du marché.
Leur père avait bien vendu, il garderait le reste en cas de besoin pour la prochaine saison froide. Ils reprirent alors le chemin de la ferme, le père assit sur la charrette tiré par son vieux cheval, et les deux garçons gambadant devant. Soudain le frère de Tashar s’arrêta et s’adressa à son père, le sourire au lèvre !

-J’veux d’venir soldat, pa !

Son père arrêta si soudainement sa charrette et son regard était si noir que Tashar déglutit avec peine. L’homme sauta de la charrette et s’approcha à grandes enjambés de son fils pour lui donner une claque qui le fit vaciller. Il retourna ensuite à sa place.

-Tu f’ras c’qu’j’te dis ! L’armée c’pas pour toi.

Et sans plus d’explication, il reprit sa route. Les deux gamins s’échangèrent un regard avant de grimper à l’arrière de la charrette, encore trop étonné pour marcher à côté.

Mais l’année d’après, le gamin redit la même chose. Il le voulait. Son père le foudroya encore une fois du regard, mais cette fois ne le frappa pas. Sa mère se taisait, le regard triste. Les quatre gamins furent envoyé dans leurs chambres immédiatement tandis que leurs parents commençaient à discuter.
Tashar était le plus curieux et le plus courageux des trois garçons, son grand frère n’avait pourtant rien à lui envier pour le courage. C’est pourquoi tous deux se rapprochèrent en silence de la cuisine où le débat suivait son cours.

-On avait toujours dit qu’ils feraient ce qu’il souhaite mon chéri…
-Oui, mais pas soldat !
-Il semble déterminé, on ne pourra pas l’en empêcher s’il se décide à partir.
-Qui lui a mis c’t’idée en tête de d’venir soldat ? Hum ? Hey ! R’tournez au lit avant que j’vous foutes la fessé !

Repéré, les deux gamins partirent en courant vers leur chambre, avec un léger sourire pour cette fausse course poursuite. Mais rapidement leur pensée retournèrent à l’armée…

Il fallut trois jours pour que son frère parvienne à convaincre son père de le laisser rejoindre les gardes de la ville voisine. Au moins là-bas, c’était plus tranquille, et c’était garde et non soldat, il y avait moins de risque… Y avait pas vraiment de guerre en plus en ce moment, c’était peinard… et ça payé pas trop mal… Et c’est ainsi que le fils partie rejoindre la garde de la ville. Mais Tashar se taisait même si l’envie se lisait dans son regard à chaque fois que son frère revenait.
Il continuait ses travaux à la ferme mais dès que son frère revenait, il passait le plus de temps possible avec lui. Ce dernier, en partant, lui avait juré de lui apprendre à se battre dès que lui-même aurait apprit. Mais Tashar n’apprit pas simplement à se battre, il apprit aussi à mieux parler, même si on parlait aussi mal que lui dans la ville à côté, son frère avait appris que dans les grandes villes, il fallait mieux parler, et comme son rêve était de rejoindre l’un des plus grandes villes, il avait cherché quelqu’un pour apprendre.

En quatre année, Tashar avait apprit à parler aussi bien qu’il le pouvait. Il se débrouillait pas trop mal au combat à l’épée. Et il pensa qu’il était temps pour lui de rejoindre à son tour les gardes… non, pas les gardes. Son frère lui racontait tout. Il ne voulait pas rester à l’entrée d’une ville à rien faire, ou à patrouiller sans raison. Lui, il voulait de l’aventure, du combat, des princesses à sauver, et tout ce qui allait avec. Il devait devenir soldat ! Il deviendrait le chef et dirigerait son armée à lui ! Ah ! Oui, c’était son rêve ! Mais comment le dire à son père qui semblait hair sans raison tout ce qui touchait à l’armée ?
La réponse vint du père lui-même. Un soir, il le prit à part et l’emmena dehors faire une petite promenade… D’habitude, il le faisait quand l’un des gosses avait fais une grosse bêtise. Il prenait le gamin et allait faire sa promenade. Et le gamin réfléchissait à deux fois ensuite avant de faire une autre bêtise du genre… Enfin, ils pouvaient y réfléchir à cent fois que ce n’ était pas suffisant pour les empêcher de le faire… Mais pour une fois, il n’avait rien fait, que lui voulait-il ? Tiraillé entre la peur et la curiosité, il suivit d’un pas hésitant, même s’il n’avait en fait guère le choix, son père.

-Tu veux rejoindre l’armée, hein ? Dit-il après quelques minutes silencieuses de marche. J’m’en doutais. V’là des jours que j’t’observe. T’as l’regard déterminé, mon p’tit. J’n’ai pas envie qu’tu partes pour rejoindre c’t’armée, mais j’ne peux pas t’en empêcher. Mais sache une chose, mon p’tit. L’armée, c’est pas du jolie jolie. Et puis… Plus on progresse, moins on s’intéresse aux autres…

Il ne comprit pas ce qu’il voulait dire lors de sa dernière phrase. Mais ce qu’il avait comprit, c’est qu’il pouvait partir et rejoindre l’armée ! Il se retint de sauter de joie. Il resta cependant une année de plus avec sa famille, il resta jusqu’à ce que les réserves soient prêtes, puis il prépara ses maigres affaires pour partir. C’était l’aube. Il avait dit au revoir à sa sœur la veille pour ne pas la réveiller le matin. Devant la maison, il serra la main de son frère, embrassa sa mère puis s’arrêta devant son père.

-Je reviendrais aussi souvent que je le peux. Je ramènerais de l’argent pour vous aider.
-Avant que tu partes, prend ceci…
Il disparut un instant dans la maison et ressortit avec un objet en main. Tashar se retint de pousser un cri de surprise. C’était une épée ! Une vrai ! Il jouait avec des bâtons mais voilà une épée ! Mais… D’où l’avait-il ? Son regard interrogateur dut révéler à son père sa question.
-C’est l’épée de mon père, il était lui aussi soldat. Un valeureux guerrier disait-on… Mais un véritable couard ! Mais avant lui cette épée appartenait à mon grand père, lui était un grand guerrier. Redonne l’honneur qu’elle mérite à cette épée mon fils. Et surtout, fais attention à toi…

Tashar tomba à genoux et embrassa la main de son père. Oh ! Il en prendrait le plus grand soin de cette épée ! Son épée à lui ! Il était si heureux… Les adieux ne durèrent guère plus longtemps. Tashar leur fit un signe de la main et partit à pied vers la ville…
Une fois en ville, il alla voir son frère pour lui apprendre la nouvelle. Celui-ci en était ravi. De ses dix-neufs ans, son frère était un bel homme, à l’allure fier bien qu’il avait encore l’air d’un paysan. Mais il lui donna quelques économies qu’il avait faites pour lui donner chance. Tashar le remercia et lui fit ses adieux. Avec cette somme, ajouté à ses propres économies et à l’argent que son père lui avait donné, il put loué un cheval pour rejoindre une plus grande ville.


A ses dix-huit ans, Tashar était soldat. Il avait rejoins l’armée trois ans avant où il fut mis avec d’autres jeunes soldats et reçut un maître qui leur apprit à se battre. Mais il n’avait toujours pas connu de bataille. Il n’avait que fait couler le sang de ses camarades durant l’entraînement, et que par maigre écorchure, bien sûr. Il s’était révélé excellent combattant. S’il ne s’était pas entraîné depuis sa plus tendre enfance aux combats comme certains de ses amis, les travaux de la ferme avait bien compensé, et l’entraînement de son frère bien aidé. Il était l’un des meilleurs de son groupe, il en était fier, mais comme la plupart, il était contrarié de ne pas encore avoir combattu de véritables ennemis.
Mais il le put cette année là… Ils furent enfin envoyés face à de vulgaires brigands près d’un petit village. Il était avec neuf autres jeunes hommes de sont âge ainsi qu’avec leur maître et quelques autres soldats plus expérimenté. Ils tombèrent durant la nuit sur le camp des bandits. Une vingtaine seulement… C’était parfait avec l’avantage de la surprise pour eux…
Tashar et ses compagnons sortirent silencieusement leurs armes sous le commandement de leur maître. Il leva la main… Tashar observa le camp… Un simple feu au centre éclairé les visages des cinq hommes autour. A l’opposé de leur position se trouvait une tente où devait se trouvait une dizaine d’hommes. Il y en avait encore cinq disséminé un peu partout… Mais ils ne sembleraient pas qu’il y ait de sentinelle autour du camp… De simple brigands, vraiment… La main s’abaissa…
Les soldats et Tashar bondirent l’arme au poing, le bouclier à l’autre poing, dans un cri de puissance. Les brigands n’eurent pas le temps de réagir qu’ils étaient déjà sur eux. Cinq brigand au moins étaient déjà tombé quand Les brigands purent prendre leurs armes. Tashar n’en avait pas touché un seul. Un brigand se jeta sur lui, frappant de haut en bas. Sans prendre le temps d’y réfléchir, il fit un pas sur le côté évitant le coup, et frappa latéralement vers les côtes de son assaillant comme il l’avait appris. Le brigand poussa un cri en lâchant son arme tandis que du sang gicla jusqu’au visage de Tashar. Il enfonça cette fois l’arme dans le dos du brigand qui s’était écroulé, et la ressortit pour faire face au second. Le sang de sa première victime coula dans sa bouche. Ca avait un gout étrange, et un effet tout autant. Tashar se protégea avec son bouclier d’un coup de masse du brigand. Il le repoussa avec le bouclier pour frapper verticalement de sa lame. Du sang vint se rajouter à celui qui coulait déjà sur son armure. Il observa son adversaire s’écrouler lorsqu’il aperçut son visage terrifié. Il eut un haut le cœur sans vraiment savoir pourquoi puis il observa autour de lui. Tous les brigands étaient morts, et seul deux ou trois soldats avaient été blessé…

Ils fêtèrent cette réussite comme il se devait. L’alcool coula durant la soirée et les soldats chantaient et brailler dans un boucan d’enfer. Tashar les observa sans avoir bu. Mais il parlait avec eux et fêter le premier sang qu’ils avaient versé. Puis il se retira pour dormir… Et alors qu’il était couché sur son lit, où ce qui faisait office de lit, le visage effrayé de sa victime lui revint en mémoire et l’empêcha de dormir…

A vingt ans, il avait fait coulé le sang de plusieurs bandits sans plus qu’aucun visage ne vienne le hantait. L’habitude peut-être. Ses missions avec ses amis étaient des plus banales, quand il y en avait… Attaquer des brigands, protéger des marchands, des nobles aussi parfois… Il eut l’occasion à trois reprises de protéger un noble. Il y apprit à parler comme eux, -car si le langage des soldats n’étaient pas celui des paysans, il était encore loin de celui des nobles- ou du moins à peu près, il apprit le reste dans la ville, comme il pouvait. Il avait ainsi appris à parler mieux que ses camarades, bien qu’en leur présence, il parlait comme eux… aussi vulgairement.
Il n’avait pas pu retourné une seule fois chez lui. Il aurait bien écrit une lettre, car il avait appris à écrire grâce au maître, mais sa famille ne savait pas lire. Oh, son père arrivait plus ou moins à se débrouiller, mais surtout quand il y avait des chiffres. Mais il en envoya à son frère qui avait lui aussi appris mais plus lentement… Par son intermédiaire, il put savoir ce qu’il se passait à la ferme, et faire savoir ce qu’il avait fait lui-même, le sang qu’il avait fait coulé… Avec l’arme de son père.
Il avait refusé d’en recevoir une autre, celle de son père était très bien. Une épée bâtarde, on pouvait aussi bien la tenir à une main qu’à deux… Une arme à une main et demi dit-on… Mais il la tenait toujours à une main. Il avait été heureux que son supérieur lui laisse le droit de la garder. Il ne prenait très soin… D’autant que maintenant, il était un vrai soldat depuis qu’il avait versé le premier sang avec elle…

Durant cette année, ses camarades et lui reçurent la mission de protéger un marchand lors d’un trajet d’une petite journée. Une mission banale et sans grand risque vu le temps du trajet. Ils étaient donc dix, plus leur chef, à protéger le pauvre marchand, sa femme et sa petite fille. Après ses premières missions, Tashar était déjà bien vu, cela lui permit de se positionner au niveau du marchand et d’engager la conversation durant le trajet. Il apprit que le marchand avait pris souvent cette route mais que le danger semblait augmenter depuis peu, et que de plus en plus d’attaque ont lieu. Et il craignait plus pour sa fille que pour ses marchandises.
Ils continuèrent à discuter ainsi pendant la matinée, Tashar assis sur son cheval, à observer avec attention les alentours, et le marchand et sa femme assis sur leur charrette. La pause fut rapide, ils mangèrent le peu qu’ils avaient et reprirent leur route. Sans la charrette, ils auraient pu faire le trajet en moins d’une demi-journée pensait Tashar.
Ils n’étaient qu’à la moitié du voyage lorsque il entendit un sifflement puis un gargouillis étrange. En se retournant, il aperçut son chef, une flèche au travers de la gorge. L’un des soldats poussa un cri et tout le monde sortit ses armes et leurs boucliers pour faire face, tandis que la charrette s’arrêter. Tashar lança un regard autour de lui sans savoir où se trouvait les brigands.

-Relance ta charrette, marchand ! Va aussi vite que tu peux !

Le marchand acquiesça mais les soldats étaient perdu. Sans leurs chefs, ils ne savaient plus vraiment quoi faire. Tashar se mit alors à donner des ordres, car sinon, ils mourraient tous sans avoir bougé.

-Entourez la charrette et protégez les ! Gharn, Lan, venez avec moi, on va faire sortir ses chiens !

Il avait appelé ses deux amis du groupe. Ils acquiescèrent et le rejoignirent. Une autre flèche siffla et frappa son bouclier. Les autres s’étaient mis en route avec la charrette. La flèche venait de droite…

-Par là ! Vous deux, faîtes un petit écart pour les prendre de côté !

Ils tirèrent sur leur chevaux et partir sur la droite, Tashar s’enfonça lui aussi mais directement vers l’ennemi. Il ignorait combien ils étaient, mais il ne pouvait pas envoyer tout le monde à la recherche des brigands sans protéger la charrette. C’était peut-être qu’une diversion vue la faible cadence des flèches… Il finit par apercevoir devant lui deux archers. L’un d’eux lui décocha une flèche mais son bouclier bloqua nouveau le chemin. Il atteignit le premier archer pendant que l’autre s’était éloigné, et le frappa. Il fit se retourner sa monture pour partir vers l’autre mais une flèche transperça le cou de la bête qui s’écroula. Tashar eut juste le temps d’enlever sa jambe pour ne pas se la faire écraser. Et tandis qu’il se relevait, il vit l’archer à terre, et ses deux amis à côté, Lan la lame ensanglanté.

-Il faut rejoindre les autres, c’est sans doute une diversion !

Gharn partit au galop tandis que Ian approcha sa monture de Tashar en rangeant son arme et lui tandis la main. Ce dernier l’attrapa et grimpa à l’arrière de son cheval qui partit à son tour au galop. Il ne fallut pas longtemps pour atteindre la charrette qui était aux prises avec une vingtaine de brigands. Il ne s’était pas trompé, et le sourire que lui envoya Ian lui fit comprendre ses pensées. Mais il ralentit sa monture pour permettre à Tashar de descendre, l’arme à la main. Et ils entrèrent dans la bataille.

Le soir, dans la ville de leur destination, ils burent à leur victoire mais avec un goût amer. Ils avaient massacré tous les brigands, mais ils avaient perdu leurs chefs et deux autres soldats. Ils n’étaient plus que cinq intact, et trois légèrement blessé. Le marchand les avait remercié du fond de son cœur et leur avait payé sa tournée. Ils dormirent dans l’auberge et repartirent le lendemain matin…
Il furent de retour chez eux vers midi, et ils allèrent faire leur rapport. Tashar eut la surprise de se voir promu lieutenant grâce à ses derniers exploits et en particulier à cette mission, et ses camarades l’avaient tous désignés pour ce poste. Ainsi Tashar devint lieutenant durant sa vingtième année.

Les deux années suivantes, il dirigea ses hommes aussi bien qu’il le pouvait. Ses missions étaient souvent des victoires et lors des rares échecs, il n’y avait eu aucun mort de son côté. Il refusait d’envoyé inutilement ses hommes à la mort, même si cela permettait la réussite d’une mission. Ses hommes étaient importants, et il en prenait grand soin, et ils en étaient ravis et le lui rendaient bien.
Il fit aussi la connaissance de personnes plus gradé que lui, et entendu leurs histoires durant certains repas. Ils envoyaient leurs hommes à la mort sans le moindre scrupule… Et la phrase de son père lui revint en tête : Plus on progresse, moins on s’intéresse aux autres… Il comprenait enfin la portée de ces paroles. Ses supérieurs se moquaient de la vie des autres, seul leur importait la réussite de la mission pour se faire bien voir… Non, l’armée n’était pas du joli joli, mais il ne serait jamais comme eux, même s’il doit rester lieutenant pour cela…


Avatar pris : Zack, Final Fantasy Crisis Core.


Comment avez-vous connu le forum ?
Nel Beraid (même pseudo)
Quelle note lui donneriez-vous ?
Hum… 7.5… Le design est pas mal, mais pourrait, je pense, être améliorer, mais j’en serais moi-même incapable, donc bon… XD, ensuite, on peut trouver assez facilement les informations je pense… Mais je suis pas un grand connaisseur de ce type de forum. Après, je serais incapable de donner véritablement une note avant d’y avoir jouer ^^.
Une suggestion ?Une suggestion sur le forum ?
Euh…. Me donner tous tes sous !! hum… Pardon…

Bonjour et bienvenue à toi

Ravis de voir que ma pub porte ses fruits.

On s'occupera de toi en fin de soirée (je passe en coup de vent là).

Bah, j'avais envie d'un nouveau perso, voir d'un nouveau forum... Et t'as posté ta pub, alors bon XD

Fin de soirée... *regarde l'heure*... ou nuit? XD

Bon, fiche nikel, y'a absolument rien à redire
C'est parfait

Juste une précision, on dit "Ork" et non "Orc"

Enfin, tu as deux royaumes possibles pour ton affectation, soit le plus grand royaume Humain > Imaraal qui n'est actuellement dirigé par aucun membre

Soit le royaume de Memrys dirigé par Dorinhel qui est un royaume plutôt modeste et plus calme.

Tu dois choisir

Oups, désolé... Faut que je m'en souvienne... XD

Hum...

J'opte pour le royaume de Memrys ^^

Fiche validée !
Salaire de 75 Po/an

En raison de ta fiche excellente pour ton grade, tu obtiens un niveau de 9/20.

Je t'invite à rejoindre Ici pour consulter et personnaliser ta fiche RPG.

Mermys est ton camp de base, prends contacte avec le seigneur de la région pour en savoir plus si tu le souhaites.

Bon jeu à toi !