Aldar est un elfe typique. Bien que moyennement grand pour
ceux de son espèce (1m78), sa silhouette est élancée et harmonieuse. Le passage
musclé, nerveux et résistant.
coupe jamais les cheveux. Le résultat donne une longue et fine chevelure châtain
foncée, par endroit zébrée d’argent. Par souci esthétique, et surtout pratique,
tresses savamment disposées.
son âge avancé. Uniques vestiges du temps passé : de fines rides
rappelant ses rires et chagrins d’antan.
Bien que le roi ne soit pas le plus vieux de sa race, son histoire a façonné l’être
qu’il est aujourd’hui. Grand érudit et amateur d’art, Aldar est néanmoins de
souvent chez les êtres pluri centenaires.
Toutefois, quand il s’agit de défendre son honneur et celui de sa patrie, le Roi s’avère être aussi
fougueux et acharné que le grand cerf. Surtout quand il s’agit de se battre
adorée.
An 261 :
C’est par un jour de pluie que naquit Aldar Da’lis. Fils du roi Arilden et de la reine Ei’landa,
l’innocent nouveau né ne savait pas encore qu’un jour il règnerai sur
l’ensemble des elfes sylvestres de Nel Iraïen.
Enfance : An 261-296Aldar grandit rapidement, comparé à un humain. A 1 ans, un elfe sait déjà parler, marcher et
même exécuter quelques cabrioles, le dauphin ne faisait pas exception à la
règle.
Toutefois, de par son ascendance royale, Aldar reçu une éducation on ne peut plus complète : Il
apprit la complexe grammaire elfique, l’histoire millénaire de son peuple ainsi
que les langues humaine, ork et naine. De la même manière, la musique, la
danse, la poésie, la philosophie et l’art de la calligraphie (dans lequel il
excellait) n’eurent plus aucun secret pour lui.
Adolescence : An 296-321Son éducation spirituelle achevée, son père tâchât par la suite de lui enseigner l’art subtil
des armes de guerre elfiques : le sabre, l’arc, et la lance. Mais malgré
tout les efforts mis en œuvre par son géniteur, Aldar n’était pas un guerrier
de nature, et il ne devint pas le maître d’armes renommé que son père aurait
voulu qu’il fut. Néanmoins, il se passionnait pour le maniement du sabre
elfique, dont la lame courbe et effilée, généralement ornée d’arabesques et de
motifs, lui évoquait une œuvre d’art mortellement belle. Le pinceau à la main,
l’héritier du trône exécutait des peintures et calligraphies d’une extrême
finesse. De la même manière, la pointe de son sabre dessinait dans la chair de
ses ennemis des entailles précises qui auraient même pu laisser d’esthétiques
cicatrices si seulement elles n’avaient pas été mortelles.
An 321 :A l’âge de 60 ans, alors que la plupart des humains seraient aux portes de la mort, tout le
royaume elfique de Nel Iraïen fêtait la cérémonie de passage à l’âge adulte du
prince héritier.
Durant cette cérémonie, il est d’usage que le futur roi reçoive des présents de tous les nobles proches
de la cour. Toutefois, parmi les manuscrits anciens, onguents précieux, pierres
rares ou artisanat de qualité que reçu Aldar, il ne fût pas tant enchanté que
lorsqu’il fut présenté à sa promise, la princesse Ilenna. Les mariages arrangés
étant monnaie courante chez les elfes, le coup de foudre était rare. Malgré
cela, plus les réjouissances avançaient, plus Aldar se rendait compte de la
chance qui lui était offerte de pouvoir s’unir avec cette sublime créature.
Belle, même selon les critères exigeants des elfes, elle n’en était pas moins
intelligente et délicate. Elle avait en plus de cela un regard sombre
étincelant qui le désarçonnait à chaque fois qu’il la regardait. Ces iris, le
jeune elfe se serait damné pour y plonger et y disparaitre à tout jamais.
Age adulte :Aldar Da’lis chevauchait sous l’étendard de Nel Iraïen. Il était fier que son père l’ai
nommé général d’armée et défendrai cet honneur avec force. Bien qu’il eut
préféré résoudre ce problème par la diplomatie, les nains s’étaient décidément
aventurés trop loin hors de leurs domaines et il était temps de les remettre à
leur place… Ce soir, après plusieurs semaines d’escarmouches victorieuses, il
pourrait enfin retourner dans son foyer retrouver sa bien aimée et s’adonner
aux plaisirs des sens et de l’esprit.
Telle était la vie du prince.
An 336 :
Les elfes ne s’unissent qu’à une seule personne dans leur vie. Et ils aiment comparer cette
relation à l’éclosion d’une fleur. Quand les pétales se sont bien ouverts à la
lumière du bonheur et de la joie du couple, il nait alors un fruit.
C’est ainsi que l’on pourrait résumer la naissance d’Erynne, le fruit unique de l’amour de deux être
en parfaite harmonie.
An 356 :Malheureusement, de même que les saisons défilent au gré du temps, cette harmonie s’acheva peu de
temps après.
Erynne n’était qu’une enfant lorsque sa mère mourut sous les coups des Orks, lors d’une campagne
visant à affaiblir les forces armées de ces barbares. Témoin de sa fin, Aldar,
prit alors d’une colère noire, terrassa un à un les orks présents. Mais même
s’il en ressortit physiquement indemne, son cœur porterai à tout jamais une
douloureuse cicatrice.
An 357 :Il n’eut toutefois pas beaucoup de temps pour s’apitoyer sur son sort, peu de temps après, son
propre père mourut, lui laissant la charge du royaume ainsi que les montagnes
de responsabilités qui l’accompagne.
Les proches d’Aldar vous diront que depuis cette
période funeste de sa vie, le monarque est profondément meurtri dans son for
intérieur. Son seul bonheur résidant dans le fait de voir sa fille grandir, le
roi décida de tout mettre en œuvre pour en faire une dirigeante modèle, dont
auraient été fiers ses ancêtres et surtout sa mère. La jeune elfe n’était
cependant pas de cet avis…
(à suivre)