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 Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs]

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2 participants
AuteurMessage
Lorn De Falaï
Peuple Humain
Peuple Humain
Lorn De Falaï


Masculin Messages : 99
Date d'inscription : 28/01/2010

*RPG*
Niveau:
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MessageSujet: Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs]   Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs] Icon_minitimeJeu 28 Jan - 20:07

Personnage


Nom: De Falaï
Prénom : Lorn
Age : 31 ans
Race : Humain
Ordre choisi : Mercenaire
Statut choisi : /
Équipement choisi : Une épée à deux mains et un marteau.

Description physique :
Ah, comment me décrire? Je suis un peu plus grand que la moyenne peut-être... Je dois faire près d'un mètre quatre-vingt dix, à quelques centimètres près... J'ai les cheveux noirs plutôt long pour un homme, ils descendent à peu près jusqu'au quart haut de mon tronc, et à peu près jusqu'au cou pour les mèches de devant. Je les attache rarement, sauf lorsqu'une grosse bataille se présente, alors il est inutile de prendre des risques. Je ne met jamais rien pour les décorer, à quoi bon? Le sang de mes ennemis les décorera durant la bataille. Sinon, j'ai les yeux gris argenté. On dit que quand je regarde quelqu'un, il a l'impression que je lis en lui comme dans un live ouvert. Peut-être a-t-il raison... On dit aussi que mon regard est inexpressif, sauf parfois durant les batailles où se révèlent de la haine ou parfois de l'ennuie. J'ai les traits du visage fin, on dit même que j'ai une certaine beauté. Mais cela m'importe peu. Mon corps est musclé, après tant d'année d'exercice, autrement aurait été étrange. Quelques cicatrices minuscules se trouvent sur mes bras ou mon corps, restes d'anciens combats ou entraînement.
Le plus souvent, je porte une armure légère, de couleure noire, pour ne pas bloquer mes mouvements mais qui me permet tout de même de me protéger. Contradictoire peut-être avec le fait que je porte une épée à deux mains, donc des attaques plutôt lentes... Mais c'est ainsi. Lorsque je ne porte pas mon armure, des simples habits noirs font l'affaires, ou bien d'autres couleurs si je veux passer plus inaperçu par exemple. Je porte pratiquement toujours mon épée à deux mains sur le dos. Faisant près de deux mètres, je dois l'incliner pour pouvoir la porter sans qu'elle frotte le sol. Ainsi, le manche ressort au niveau de mon épaule droit et le bout de la lame apparaît à gauche de mes jambes. Finalement habitué à cette arme, elle ne me gène plus pour courir, et je la manie comme n'importe qu'elle autre épée, bien qu'il me soit plus difficile de la manier à une main... A cette arme se rajoute mon marteau, parfois à ma gauche, parfois à ma droite, aléatoirement ou selon mes envies. Mais je laisse parfois celle-ci dans mon paquetage, pour certains petits trajets. Pourrait s'ajouter à cela quelques petits couteaux dans mes habits, mais ça, c'est autre chose...

Description mentale :
Mon mental... Il est difficile de parler de son propre mentale, pour moi, je suis moi, et c'est tout. Je pense donc que je vais dire ce que les autres doivent penser ou disent de moi.
Solitaire et inexpressif doivent être les deux qualificatifs qui me sont le plus donné.
Solitaire car je suis toujours seul, ne jugeant personne assez digne pour rester trop longtemps avec moi, si ce n'est qu'un instant... J'ai été trahis une fois et j'en ai payé le prix fort. Solitaire, je ne risque plus d'être trahis.
Inexpressif car mon visage et même mes yeux ne rendent rien de ce que je pense. J'ai appris à cacher cela, et comme la plupart des êtres vivants m'ennuient, je n'ai aucune raison d'être expressif... Et apprendre à cacher sa surprise, s'il y en a une, permet d'avoir un avantage au combat.
Maintenant, pour ceux qui me connaissent un peu plus, comme ceux qui m'ont vue au combat, les qualificatifs de courageux, si ce n'est suicidaire, sans pitié et dangereux sont ceux qui doivent revenir. Courageux car aucun danger ne me fait reculer. En fait, aucun danger n'ait à ma hauteur. Je n'ai pas rencontré beaucoup de guerrier capable de me tenir tête dans un combat, et ce n'est pas un petit groupe qui me fait peur. Sans pitié et dangereux... Non, je n'ai aucune pitié... Pourquoi en aurais-je envers mes adversaires ou ceux qui se mettent sur mon chemin? Non, quelqu'un qui brandit une arme contre moi n'a pas le droit à la pitié, qu'il soit un homme, une femme ou même un enfant. S'il n'a pas d'arme, alors j'évite de tuer les femmes et les enfants. Mais si je dois le faire pour une quelconque raison, alors non, je n'aurais aucune hésitation et aucun regret.
Enfin, les derniers qualificatifs... mes préférés peut-être... Mauvais et intelligent. Intelligent mais une intelligence pour le mal dit-on. Je sais tourner les situations à ma faveur. Je sais comment obtenir les informations que je souhaite et je sais me faire oublier. Jusqu'aujourd'hui, un seul homme ne m'a pas craché ce que je voulais savoir. J'ai énormément de respect pour lui, mais si vous l'aviez vu.... ou plutôt ce qu'il restait de lui... Enfin... Mauvais, ah, ça c'est selon les points de vue. Je n'ai aucun scrupule, je tue avec plaisir et la torture me plait. Mais je ne suis pas comme ceux qui jouissent rien qu'en torturant. POur moi, le plaisir est plus... mental.
Malgré tout, j'ai un certain honneur, différent de ceux des autres, mais cela en reste un.
Vous souhaitez aussi connaître mes défauts? Un guerrier ne les dévoile jamais... Sinon, reprenez ce que je viens de dire, mes qualités sont des défauts selon certains. A vous de juger. Mais je me moque de votre jugement, alors gardez le pour vous.

Biographie :


Le guerrier noir.



On me nomme Lorn de Falaï. Je suis ce que l’on appelle un mercenaire. On m’embauche pour des missions tels que la protection d’individus ou l’assassinats d’autres. Récupérer des objets voler, suivre quelqu’un, soutirer des informations, et j’en passe. On a de tout. Et ça paye bien. Que demander de plus ? Plus d’argents, plus de combats, plus de filles. L’homme n’ait jamais satisfait de ce qu’il possède, et sur ce point, et sans doute sur cet unique point, je suis comme eux. Je suis cupide, je veux tout posséder. Et je possèderais tout. Qu’est-ce qui m’en empêcherait ? Rien à part de vulgaires humains. Ah, comme si ces êtres stupides pouvaient m’arrêter. Quoi ? Tu veux connaître mon histoire ? Es-tu certains de vouloir tout connaître ? Hum… Si tu y tiens tellement. Mon histoire commence il y a des décennies. Bien avant ma propre naissance. Elle commence en réalité à la naissance de mon père. Mais sache qu'en raison de serments et autres, je ne donnerais aucun nom... des surnoms peut-être, mais aucun nom. Donc voilà...

Mon père était le fils du duc et de la duchesse de Falaï un vaste territoire au sol fertile. Quatre-vingt dix pourcent du sol est exploité par les champs. Cela a permis au duc et à sa femme d’augmenter chaque année leur fortune. Leur nourriture se vendait dans le monde entier, même les orks en achetaient, dit-on. Ainsi donc, mon père naquit dans la richesse. Ce qu’il voulait, il l’obtenait. Ses parents n’avaient d’yeux que pour lui, leur enfant, leur fils, celui qu’ils avaient tant attendu, le miracle du dieu. Miracle car ils avaient fini par croire que la femme était stérile. Mais peut-être était-ce plutôt le duc qui l’était et la femme avait obtenu le gosse avec quelqu’un d’autre. Je vous le dis, c’est sûr, car le fils et son père n’eurent jamais qu’une ressemblance très éloignés… une ressemblance car on en recherchait une. On en trouvait plein alors qu’il n’y en avait pas. Des yeux bruns, comme son père, ou comme une grande partie de la population. Des détails insignifiants qu’on pouvait trouver chez un nombre incalculable de personnes. Mais quand on ne veut pas voir la vérité en face, on ne la voit pas.
Donc, disais-je, le fils, sans doute bâtard, fut éduqué le mieux que l’on puisse être. Les meilleurs professeurs avaient été engagé pour lui enseigner tout ce qui devait l’être et même plus. Il devait un jour hériter de Falaï et de tous les biens de la famille. Un jour… Ah, quelle crédulité. Ils pensaient pouvoir vivre vieux, prendre leur retraite et vive heureux des années durant. Mais leur fils, avait dès ses quinze années le désir de tout posséder. L’envie… Ah, il désirait tant que tout lui appartienne vraiment. Certes, tout le monde lui obéissait, ou il lui suffisait de le demander à ses parents pour l’obtenir… Mais il voulait que ce soit à lui, pas à ses parents. Et ces terres lui appartiendraient… Mais dans combien de temps ? Il était impatient, il voulait tout, maintenant. Et il s’y afféra.
Une triste nuit, alors que la lune était d’une pâleur extrême, le sang coula sur le lit sans qu’un seul cri ne brisa le silence. Quatre hommes armés, contre un homme et une femme en plein sommeil… Ils s’étaient endormi heureux et ne se réveilleraient jamais. N’était-ce pas plus mal ainsi ? Il ne connaîtrait jamais ce que leur fils était devenu, et combien d’hommes aimeraient mourir heureux ? Ainsi le duc et la duchesse périrent durant cette triste nuit…
Il ne fallut guère longtemps pour que tous les biens soient donné à leur unique héritier. Mon père se retrouva ainsi à la tête de Falaï. Tout lui appartenait. Il convoqua les quatre hommes qu’il avait engagé pour éliminer ses parents, car tu t’en doutes, il a commandité ce crime. Les hommes vinrent alors dans sa splendide demeure pour obtenir le reste de leur payement. Beaucoup d’argent… Trop sans parler du fait qu’ils savaient tout. Car à peine étaient-ils entré, que des gardes leur sautèrent dessus et les tuèrent. On raconta alors que les assassins du duc et de sa femme était revenu pour s’occuper du fils. Et l’histoire n’alla pas plus loin. Personne ne sut que le nouveau duc avait fait tué ses parents, et personne ne sut qu’il avait organisé la mort de ses assassins. Il garda le secret pour lui pendant de longues années.

Quel rapport avec moi ? Sois patient, l’ami. Il faut que tu connaisses mes origines pour comprendre toute mon histoire. C’est bien ce que tu voulais non ? Alors écoutes et tais-toi.

Mon père vécu donc heureux pendant toutes ses années, il rencontra une femme, se maria avec elle, vit son argent doublé en quelques années seulement, il put acheter une propriété plus grande et j’en passe. Oh, j’allais oublié de dire que ni lui ni son père ne connut la guerre. Certes, il y en eu durant leurs existences, mais ils ne firent que envoyer leur troupe. Jamais ils ne sont aller combattre eux même. Toujours caché dans leur demeure comme des lâches… Enfin… Malgré tout, donc, tout se passait pour le mieux pour mon assassin de père. Et le comble de son bonheur arriva en 370 avec la naissance de leur premier enfant à qui il donna le nom de Lorn. Ainsi naquis-je sur les terre de Falaï.
Comment mon père avec le sien, j’obtenais tout ce que je désirais, jouets aux débuts, ors et filles quand je fus plus âgées. J’obtenais tout, absolument tout. Mais mon père, bien que lâche, n’était pas dénué d’intelligence. Il avait peur que je fis de même avec lui que lui-même avec son père. Ce qui peut sembler logique car le passé se répète sans cesse, et que tout semblait identique. L’attitude de mon père changea soudainement. Il m’interdit tout ce que je demandais, ce contentant de me donner le minimum nécessaire. Il se mit à boire, puis à me battre, et quand ma mère se mit entre lui et moi, il se mit à la battre elle aussi.
Sa stupidité le conduisis à frapper un jour trop fort sa femme, qui mourut. De tristesse, il se mit à boire encore plus, il m’accusa d’être à l’origine de la mort de sa femme et me battit encore plus… Espérant sans doute que je finisse par mourir aussi, pour qu’il puisse boire encore plus et mourir à force de boire. Mais il n’avait pas compté sur moi. Il pensait que j’allais me laisser battre jusqu’à mourir comme ma mère. Ah, l’idiot !

Je n’avais que quinze ans, et cela faisait deux ans qu’il me battait et un an que ma mère était morte. Quinze ans. Ah, quelle destiné, n’est-ce pas ? C’était à quinze ans qu’il avait fait tué ses parents, et c’est à mes quinze ans que ma vie bascula, et que la sienne disparut. Laisse moi te compter cela.

Imagine que tu reçoives chaque jour un nombre incroyable de coup. Ton corps s’endurcit et ton caractère aussi. Je ne sentais presque plus ses coups. Et à chaque fois, j’allais moi-même me défouler en combattant avec une épée en bois quiconque l’acceptait. Mes professeurs m’avaient appris tout aussi bien à lire, à écrire, qu’à compter ou encore les bonnes manières, le langage correcte, et tout ce qui devait être su par un futur duc. Et dans ce lot se trouvait le combat. On m’avait apprit l’art des armes. Aussi bien le combat à l’épée qu’à la masse ou la hache, la lance et toutes autres armes. Je savais le minimum nécessaire de chacune des armes, mais mon talent ressortait dans deux armes spécifiques. La première était l’épée à deux mains, la seconde était le marteau. Mais j’y reviendrais… Donc, disais-je, je combattais pour me défouler, et, alors que je me débrouillais plutôt bien, je devins meilleur. Ainsi, à chaque fois qu’il me battait, mon corps s’endurcissait et je m’entraînais ensuite aux armes.
Avec cet entraînement cruel mais efficace, je devins rapidement aussi fort que les gardes de mon père. Mais bien sûr, je me gardais bien de montrer ma force à se dernier. Il m’aurait tué immédiatement s’il l’avait su… Ainsi donc, un an passa un ainsi et j’avais quinze ans lorsque je me décida… Ah, je n’oublierais jamais cette nuit là. Ahahahahah ! Non, jamais. Le plus beau jours de ma vie sans doute. Ecoute bien, l’ami !

Je me rendis dans la salle d’arme à la recherche de la meilleure arme pour moi. De mes entraînements et de mes désirs, je trouva rapidement les deux armes... L’épée à deux mains que j’avais pris était plus grande que moi, mais mes bras étaient assez fort pour me battre avec. A ma ceinture j’accrocha la seconde arme, un magnifique marteau. Je rajouta quelques couteaux par sécurité et par cupidité sans doute. Et je ressortis, l’épée sur le dos.
Les gardes s’écartaient autour de moi car j’étais le fils du duc ! Ah, s’ils savaient ! S’ils savaient ! Je passa dans quatre pièces de l’immense bâtiment qui servait de maison à mon père. La première pièce était une chambre. La deuxième était un simple cagibi…. La troisième était une cuisine et le dernier, les serviteurs s’en servaient pour entreposer le bois pour les temps froids. J’y préparais mes quatre pièges avec attention. Tout devait s’activer en même temps. Et au bon moment. Ah, combien de temps ais-je passer à tester les longueurs de fil, combien de temps ils mettaient à brûler… Mais j’avais eu le temps, et je savais parfaitement la taille nécessaire pour me laisser le temps de tout faire. Les pièges prêts, je me rendis à la salle d’audience de mon père. Il se prenait pour un roi, l’idiot…
Mon père se trouvait avec un autre duc ou quelque chose du genre… Les gardes s’étaient écarté pour me laisser entrer malgré tout, et, avec un sourire, je remarqua que mon père avait fais sortir les autres gardes pour une discussion importante avec son duc… Il ne leva même pas la tête vers moi… ni l’un, ni l’autre en fait … D’une voix puissante, je m’exprima :
« Il faut qu’on parle père, seul à seul ! »
« Tu vois bien que je parle avec quelqu’un, stupide enfant ! »
« Eh bien qu’il sorte ! »
Ahah ! Je n’avais jamais vu mon père jeter un regard aussi noir. L’autre était plus surpris que contrarié… Il chuchota quelques mots à mon père avant de s’éclipser. Lui au-moins n’était pas stupide. Mon père s’approcha de moi, au milieu de la salle, l’aire furieux.
« Tu vas voir crétin, je vais t’appendre le respect ! Tu finiras par comprendre comme ta stupide mère. »
Il leva la main pour me frapper en continuant ses injures, lorsqu’il s’arrêta, voyant enfin l’immense lame derrière moi, ainsi que le marteau, et mon étrange sourire. Une étincelle de peur apparut un instant dans ses yeux, et mon sourire s’agrandit.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? Qu’est-ce que ça signifie ? »
Puis, remarquant que son bras était toujours en l’air, et pensant qu’il paraîtrait moins stupide en frappant plutôt qu’en baissant sa main, il tenta de me mettre un revers. Mais il ne frappa que le vent. J’avais esquivé en reculant d’un simple pas. Ma main droite attrapa mon épée que je sortis et rejoignis la première main avec ma seconde. Mon père recula, horrifié cette fois.
«Gardes ! Gardes ! On veut m’assassiner ! »
« Silence ! Je ne t’ai pas permis de prendre la parole, papa »
J’avais insisté sur ce dernier mot avec délice. Papa ! Ah ! J’aurais tout donné pour qu’il ne soit pas mon père. Mais j’allais réglé ce problème. Mon ton froid et puissant le fit reculer de plusieurs pas. La peur se voyait clairement alors dans ses prunelles. Les gardes entrèrent, l’armes aux poings. Ils n’étaient que cinq… Ah ! Les idiots ! Pensaient-ils pouvoir me vaincre ? Et même m’attraper ? Mon père affichait un sourire, certain d’être en sécurité. Les gardes m’avaient entourés, toujours indécis sur la conduite. J’étais le fils du duc après tout. Mon père reprit la parole.
« Je t’aurais légué tous mes biens, toute ma propriété serait à toi ! Lorn de Falaï, tsss, tu n’auras rien et tu croupiras dans la prison jusqu’à la fin de ta vie. Misérable ! »
« Tes biens ? Quelles biens ? Falaï que tu as obtenue en faisant assassiner tes propres parents ? Ou bien cette demeure ? Falaï ne m’intéresse pas. Pas plus que cette demeure… Que dis-je, cette demeure n’existe plus ! »
« Quoi ? »
Je pensais, à raison, que si mes calculs étaient exactes, mes pièges s’étaient activé et aurait mis le feu aux quatre pièces. Un serviteur entra dans la pièce en courant, criant qu’il y avait le feu partout. Ce n’est qu’en me voyant encerclé qu’il s’arrêta. Mon père comprit alors. Il comprit que j’avais moi-même mis le feu à la demeure. Il se jeta sur l’une des fenêtres et poussa le rideau et il poussa un léger cri de stupeur. Une aile avait déjà commencé à bien brûler. Et il ne s’arrêterait pas en si bon chemin, surtout que le feu avait commencé à trois autres endroits de l’immense demeure. Avant qu’il n’ouvre la bouche, j’avais pris la parole. 
« Gardes ! Cet homme a fais assassiné ses parents, il a tué sa femme, c’est-à-dire ma mère. Il ne mérite que la mort. Le feu a prit à quatre endroits différents. Les domestiques ne parviendront pas à éteindre le feu. Partez avant qu’il ne soit trop tard. »

Les gardes se regardèrent, lancèrent un regard à mon père, indécis, hésitant, tirailler entre leur devoir, leur croyance, et la peur. Leur devoir envers mon père, leur croyance envers leur foi qui leurs interdisaient de se battre pour un assassin. Et la peur… La peur du feu, la peur de moi, peut-être. Il s’écoula d’interminable secondes avant que deux des gardes rangèrent leurs armes et partirent pour sauver ce qui pouvait encore l’être. Les autres restèrent, près à se battre. Mon père regardait toujours par la fenêtre, les yeux reflétant sa peur et sa colère. Je détruisais tout ce qui lui appartenait, et je le menaçais….
« Tuez le ! C’est un ordre ! »
« Non, père, aujourd’hui, c’est toi qui mourra. Tu as fais assassiner tes parents comme un lâche. Je te tuerais de face. En combattant. Si tu as encore un semblant de courage, sort ton arme et combat moi. »
« Crève, enfant de catin ! Tuez le ! »
L’un des gardes obéis enfin. Il se jeta sur moi, l’arme levé pour une attaque verticale, de haut en bas. L’idiot ! Je n’eus guère de mal à faire un mouvement sur le côté pour éviter le coup et placer son arme pour que le soldat vienne lui-même, dans son élan, s’empaler sur l’arme. Un de moins. Je retirais l’arme rapidement et aperçus mon père qui tendait de se tirer discrètement de là. Je voulais l’arrêter mais les gardes me bloquèrent. Ma lame frappa un bouclier, puis un autre. J’esquivais une attaque à droite, puis une à gauche. Puis évitant de justesse un dernier coup, je parvint à blesser l’un des gardes au flanc. Il recula sur le coup, mais avant que les autres n’aient le temps de frapper, je bondis sur lui et le mis à terre. Je planta ma lame au niveau de son cœur et sauta plus loin, abandonnant mon arme. J’attrapa mon marteau et me rejeta dans la bataille. Au marteau, j’étais plus rapide. Les coups avaient plus de violence encore qu’avec l’épée. Je sentis un crâne s’écraser lorsque j’en toucha un à la tête. Je fus blessé au bras gauche mais c’était une simple égratignure et je pouvais tenir le marteau d’une main. Un contre deux, après en avoir tué trois… Les gardes n’étaient plus sûr d’eux. Ils hésitaient. Et puis la porte s’ouvrit avec fracas et mon près réapparut, apeuré.
« Les…les… les flammes… Ont est piégés ! Partout ! Il y en a partout ! »
« Gardes ! Sauvez votre peau plutôt que celle d’un lâche et d’un assassin ! »
Cette fois les gardes jetèrent leurs armes et partirent à la recherche d’une issue… Qui n’existait pas, j’y avais veillé. Mon père ramassa une épée et la pointa vers moi. Il tremblait. Il semblait à peine savoir tenir une arme… Pitoyable père ! Pitoyable géniteur ! Pitoyable humain ! Je rangea mon marteau et m’approcha de mon épée sans qu’il n’eut bougé. L’idiot ! S’il m’avait attaqué à ce moment, je n’aurais pas eut le temps de me protéger… d’esquiver peut-être, mais pas contrer… Mais il avait trop peur… le lâche ne pouvait pas se battre. Je sortis la lame du corps du garde sans le moindre regard pour lui. C’était le premier sang humain que je faisais couler. Mais cela ne me faisait ni chaud ni froid, comme un cuisinier qui doit tuer le poulet pour le repas. Je m’approchais de mon père, l’arme dans une main. Il pointait toujours la sienne vers moi… Incapable de bouger, incapable de parler.
« Qu’est-ce que cela fait, père, de voir la mort s’approcher de toi ? Qu’est-ce que cela fais, de voir ton fils t’apporter la mort ? Dis moi père, qu’elle est cette peur que tu ressens ? »
Je sentais la chaleur des flammes qui lécher la porte. Je voyais la fumée par la fenêtre. La pièce était entouré de flamme, nul issu… Mon père ne pourrait plus fuir. Il leva enfin son bras pour frapper. Mais trop tard. D’un coup précis, je lui trancha le bras. Son arme tomba au sol… toujours tenu par sa main et son avant-bras. Il poussa un cri de douleur et recula. Je m’avançais nouveau.
« Il n’y a nul issus pour toi, père… Tu vas payer pour tes crimes. Mais ne t’en fais pas. Je ne vais pas te tuer tout de suite. »
Je planta mon épée dans sa jambe et il s’écroula au sol. Je raccrochais mon arme sur mon dos et sortit un poignard. Je ne le quittais pas des yeux tandis que lui vacillé entre moi et la porte qui commencé à brûler. J’étais fou, pensait-il sans doute, fou au point de mourir avec lui. Je lui donna un coup de pied dans le visage puis m’accroupi sur lui, un pied au niveau de sa gorge, veillant à ne pas l’étouffer trop rapidement. Il essayait de parler, mais je m’en moquais. J’attrapais sa main unique.
« Tu as volé ces domaines en tuant. Et tu sais ce qu’on fait au voleur ? »
D’une main ferme je lui tenais le bras tandis que je posais la lame du poignard sur son poignet. Et d’un coup fort, je lui trancha la main, comme aux voleurs. Il poussa un nouveau cri, le sang coulait… il mourrait bientôt… Je me relevais et me dirigeais vers la porte en flamme. J’attrapais un morceau de bois qui me servit de torche et me rapprocha de nouveau de mon père.
« Je vais cicatriser cela, ne t’en fais pas, père ».
« Dé…dé…démon ! »
Voilà la seule chose qu’il trouvait à dire alors que je bloquais ses bras pour passer la torche allumé sur ses blessures. Il s’évanouit alors que je n’avais cicatrisé que la première blessure. Je me devais de le réveiller avant de m’occuper de la seconde. Il s’évanouit nouveau. Mais il ne perdait plus de sang. D’un coup à la tête, je le réveilla après l’avoir trainé contre le mur en face de la porte. J’allais ramassé deux épées parmi celles des gardes, tandis qu’il murmurait insulte, prière et tentait visiblement de chasser le démon qui était en moi… si démon il y avait.
« Il commence à faire chaud, hein ? Je vais devoir partir, je n’ai pas l’intention de mourir ici. Si tu as de la chance, tu mourras asphyxié, avant que les flammes ne t’atteignent, sinon, dommage pour toi… »
Je le planta au mur grâce aux deux épées. Une dans chaque épaule… Il ne pouvait plus bouger. Et il verrait les flammes venir vers lui… un mort honorable pour un lâche non ? AHah !
« Tu as de la chance que je n’ai point de quoi te coller les paupières, ni le temps. Ainsi j’aurais été sûr que tu verrais la mort en face. A dieu, père. Nous nous reverrons en enfer. »

Les flammes étaient entré dans la pièce. Elles commençaient à avancer vers moi et mon père. Je devais sortir, et en vitesse. Je m’approcha de la fenêtre la plus proche de moi. Une fenêtre à ma droite. Je regardais en bas. La charrette de foin était exactement au bon endroit. Je devais me dépêcher avant qu’une cendre ne mette le feu au foin… Je salua mon père d’une révérence moqueuse et je bondis à travers la fenêtre. La chut fut rude, et je me blessa au bras, mais par change, il n’était pas cassé. Je sortis en vitesse de la charrette et observa la demeure. Elle était entièrement en flamme. Les serviteurs et gardes avaient dû sortir… ou mourir. Et mon père ne tarderait pas à brûler… A dieu. Et je partis sans jeter un coup d’œil en arrière. Lorn le noble, Lorn le fils de duc, c’était du passé.


Qu’y a-t-il ? Tu t’offusques d’une telle cruauté ? Mon père méritait peut-être de mourir mais pas une telle souffrance ? Ah, les humains sont si stupides… Il faut s’imposer, l’ami. Sinon personne ne te respectera. Et puis, tu ne peux pas savoir le plaisir que procure la torture, surtout sur quelqu’un comme lui. Tu connais les histoires sur les orks ? Ces êtres cruels, sans pitié, aimant torturé les gens ? Eh bien, je suis pire qu’eux. Du moins de ceux que l’on parle habituellement, les rares à être vraiment cruels et sans pitié. Car je doute qu’ils soient vraiment différent des humains… Ou des elfes et des nains. Vois-tu, tout le monde est plus ou moins pareil, mais on raconte tout et n’importe quoi sur les autres. On arrive à croire vraiment n’importe quoi. Mais je peux t’assurer que je suis aussi crains par les hommes que les plus dangereux orks.
Tu ne me crois pas hein ? Je ne suis pas assez fort peut-être ? Ou bien, pas assez cruel ? C’est cela ? J’ai raison hein ? Ah, mon ami… Si tu savais… Et tu vas le savoir, du moins une partie. Crois-tu vraiment que mon histoire est fini ? Non, non, elle ne fais que commencer. Je dois encore te raconter comment je suis devenu mercenaire. Non ? Bien…

La demeure brûlait encore en haut de la colline tandis que je marchais en direction de la ville la plus proche, mes fidèles armes à mes côtés. J’avoue qu’à ce moment, je ne savais pas trop quoi faire. Je n’avais plus de chez moi, j’avais pas une infinité de pièce d’or et nul destination. Mais je ne regrettait pas, je ne regrette jamais, et ça encore moins que le reste…
A pied, le trajet jusqu’à la ville dura le reste de la nuit et une partie de la matinée. Je n’avais pas dormi et j’étais passablement fatigué. J’entrais donc dans la ville et me dirigeais vers l’auberge. Je pris une chambre et alla m’y écrouler. Après un jour entier de sommeil, entre coupé par de mauvais rêves, j’étais assez en forme pour repartir et ma blessure au bras avait déjà cicatrisé, et l’autre ne me torturait plus. Mais, ne sachant où, je me rendis d’abord à la taverne pour boire de la bière. Ah, à quinze ans on est déjà un homme, hein ? Eheh. La rumeur sur l’incendie était arrivé jusqu’à la ville. Le duc était mort, brûlé. Le fils avait disparu… peut-être sous les décombres…
On ne me reconnaissait pas. Je m’étais coupé les cheveux que j’avais alors long, et puis mon visage n’était pas aussi connu que celui de mon père. D’ailleurs le fait qu’on croit encore qu’il est mort brûlé m’amusait assez à l’époque. Je resta écouter toute la matinée ce qu’il se disait. Mais un homme finit par arriver et raconter une drôle d’histoire. Il dit qu’un démon serait entré dans la demeure, à cause d’une certaine magie noire, ou quelque chose du genre. Le démon aurait mit le feu à la demeure et emporter le duc dans les ténèbres… avec le fils. Puis on raconta que le démon était venu, invoqué par le fils qui était allé parler au duc juste avant l’incendie… Je me doutais que l’autre noble qui parlait à mon père avait donné sa version des faits. Les gardes que j’avais laissé partir ? Je doute qu’ils s’en soient sortie… Le feu bloqué déjà toutes les sorties. Mais je m’en fichais.
Perdu dans mes pensées, le tavernier s’approcha de moi.
« Dis moi, y a personne avec toi ici, petit ? Quel est ton nom ? »
Petit… J’ignora ce détail bien qu’il m’énerva au premier abord. S’il savait… D’ailleurs, j’en profita, certains de lui clouer le bec, et d’étonner tout le monde. Sans un sourire extérieur, mais en riant à l’intérieur, je m’exclama.
« Je suis Lorn. Lorn de Falaï, fils de feu le duc.»
Feu le duc… Ah, que cette expression est parfaite pour lui qui mourut dans les flammes. Les yeux de toute la salle se posèrent sur moi. Je lisais étonnement chez tout le monde, comme je le pensais. Et puis on se rua sur moi, me posant des questions. Où j’étais quand cela est arrivé ? Qu’est-ce qui est arrivé exactement ? Etait-ce lui qui avait invoqué un démon ? Et une liste de question plus stupides les unes que les autres…
« Le duc de Falaï a assassiné ses parents pour hériter de leur domaine au plus tôt. Il entraîna également la mort de sa femme à force de coup. Cela allait être révélé au grand jour, et il préféra mettre fin à sa vie en brûlant sa demeure plutôt que d’affronter la justice. »
Un mensonge… En partie. Il avait affronté la justice… Ma justice. Mais mon mensonge se répéta de bouche en bouche dans la salle puis vers l’extérieur. Qui ne le croirait pas ? Lui dont le père est mort ? Lui dont le père a battu sa mère ? Et comme si tout le monde l’avait vu, cette rumeur parcouru la ville et tout le monde en était certain. Mais cela n’empêchait pas les rumeurs au sujet de démons… et si la demeure avait tenu, on verrait le duc accroché au mur par deux épées. Alors on saurait qu’il ne s’était pas suicidé. Mais cela prendrait du temps… Beaucoup de temps.
Je quittais la salle deux bonnes heures après, une fois que j’eus assez répété mon histoire. Je retourna à l’auberge prendre mes affaires et je repartis. Je quitta la ville en direction d’une ville un peu plus grande, à l’est…. Deux jours de voyage normalement… J’avais pris de la demeure de quoi me nourrir pendant plusieurs jours, et j’étais prêt au voyage.

J’avais fais une demi-journée de marche quand un homme à cheval arriva vers moi. L’homme tenait une main entre son ventre et sa poitrine, ensanglanté. Il avait été blessé…. Par qui ? Comment ? Je l’ignorais…. Il s’approchait de moi et murmura aussi fort qu’il pouvait.
« Des brigands… Attaqué… Blessé…. Soin… Pitié… »
« Je vais faire mon possible…»
Je le fis descendre de son cheval et se coucher au sol, sur l’herbe à côté du chemin. J’examina sa blessure. Une sale blessure. Une flèche l’avait transpercé de part en part, venant du dos vers le ventre de l’homme. L’homme crachait du sang. La flèche avait du lui transpercer un poumon, érafler seulement s’il avait de la chance… Mais ses chances de survit était très faibles. Il ne tiendrait pas jusqu’à la ville, même à cheval, et je ne pouvais pas le soigner convenablement.
«Vous ne tiendrez pas jusqu’à la ville, et votre blessure est trop grave pour que je puisse la soigner. Vous allez mourir. »
Mon ton neutre le surpris. Je lui annonçais sa mort comme j’aurais annoncé la mort du coq du fermier du coin. Mais il savait que j’avais raison. Il étouffa un cri lorsque je lui fis cette proposition :
« Je peux mettre un terme à votre souffrance en vous achevant dès maintenant, ou vous laissez ici à souffrir le martyr jusqu’à ce que la mort décide de vous emporter. »
« Qu…. Je… Aidez moi… à… me relever…. J’irais… jusqu’à la ville. »
Je l’observa puis lança un regard au cheval… Il n’atteindrait pas la ville… Quel gâchis… Je m’approcha de son cheval, le caressa en lui souriant, puis, perdant mon sourire, je le grimpa et lança un regard à son ancien propriétaire.
«Vous n’avez plus besoin de lui, je vous le prend donc. Que votre Dieu, quel qu’il soit, ait pitié de votre âme. A dieu. »

Et je repris la route sur le cheval, abandonnant l’homme à ses souffrances. Je lui avais proposé d’abréger cette phase, mais il avait refusé. Tant pis pour lui. Et grâce au cheval, ma route fut bien plus rapide que prévu. Je parvins la nuit même à la ville. Je me dirigeais rapidement vers la taverne et après avoir attaché mon nouveau cheval, j’y pénétrais. J’allais commandé un verre pour repenser à tout ce qui s’était déroulé en peu de temps. Ayant abandonné mon héritage en tuant mon père, il me fallait trouver un moyen de gagner de l’argent. Un métier… mais quoi ? Aucun métier ne me convenait. Il me fallait de l’action… L’armée ? Ah, obéir aux ordres comme à l’armée ne me convenait pas non plus. Et puis, embauchait-on les assassins ? Si tel était le qualificatif qui me revenait après avoir mis fin à la vie de mon père.
Au milieu de ma bière, j’aperçut le panneau d’affiche, comme dans beaucoup de ville. Je m’y approcha pour voir les requêtes de villageois et autres… Rien de bien intéressant… mais ça pouvait permettre de gagner de l’argent… Mais je voulais quelque chose de bien, pas la première demande qui venait. C’est alors que j’aperçus ce qui allait bouleversé ma vie en réalité. Un marchand demandait ni plus ni moins que l’anéantissement d’un camp de brigands. Anéantir un camp de brigands… Cela était parfait ! De l’action, une bonne récompense…. Oui, je désirais cela, sans en réalité penser à la difficulté de la chose. Car seul contre un groupe entier de bandit, je ne faisais pas le poids. Les gardes de mon père n’étaient pas les meilleurs car moi-même j’étais loin, en fait, d’être fort. Je me débrouillais sans plus.
Mais alors que j’allais attraper l’affiche, une autre main l’agrippa et la prit avec lui. Furieux qu’on me pique mon affiche sous le nez, je m’étais retourné rapidement vers le propriétaire de la main. Mais en le voyant, toute colère me quitta. Il avait les cheveux noirs et long. Un nez et un regard de faucon. Mais ce qui m’attirait le plus dans son visage, c’était ses deux cicatrices autour de son œil gauche. Il était grand, il tenait à sa droite une épée sans même une gaine. Son manteau noir plein de poussière laissait à penser que l’homme voyageait beaucoup.
Sans me jeter un regard, il quitta la taverne. Je jeta une pièce au tavernier pour ma bière et sortit rapidement. J’eus tout juste le temps de le voir tourner au coin de la rue. Je courus, craignant de le perdre car même s’il marchait, il allait très vite. Je le suivis aussi discrètement que je pus jusqu’en dehors de la ville. Il entra dans un petit camp composé de trois tentes, autour d’un feu où discutait trois hommes. J’aperçus que eux aussi porter des armes. Et je devina qu’ils étaient des mercenaires. Des vrais de vrais. Des combattants n’agissant que pour le plus offrants. Combattant pour gagner de l’argent. Mon rêve.
Et une lame se retrouva sous ma gorge. Sans que je l’eus remarqué, l’homme que je suivais c’était retrouvé derrière moi, l’arme sortie.
« Tu n’as rien à faire là, gamin. »
« Je souhaite vous rejoindre. Je souhaite devenir mercenaire ! »
Ces mots étaient sortis tout seul de ma bouche. J’en fus moi-même surpris. Et je rougis de honte devant le rire moqueur de l’homme. Tout me semblait évident, il était bien plus fort que moi, je ne pouvais pas l’impressionner…
« Crois-tu que les Faucons Noirs recrutent des novices dans ton genre ? Retourne chez toi avant que je ne me fâche »
« Je n’ai plus de chez moi. Et laissez moi faire mes preuves… Contre les brigands par exemple, au pire, vous n’aurez qu’à me laisser mourir contre eux. »
« Ahahah ! Tu as du culots gamin ! Raconte moi ton histoire, et je verrais ce que je décide ».

Sans rien cacher, je lui révéla la vérité sur mon origine et la mort de mon père. L’homme n’avait pas bougé d’un centimètre pendant toute mon histoire. Il leva un œil vers moi, comme s’il était étonné que ce fut finit. Puis il regarda autour de lui et réfléchis… Réfléchis… Le temps me sembla plus long que jamais. Cet homme, je venais de le comprendre, était le chef de ce groupe de mercenaire. Et de ce que je savais, c’était des mercenaires assez réputé… S’il me laissait une seule chance… je ferais tout pour l’avoir. J’étais déterminé.
« Nous partons au milieu de la nuit pour tomber sur les brigands à l’aube. On verra si tu es aussi fort que tu le prétends.  Mais je te préviens. A la moindre faiblesse, je t’abandonne. »
J’acquiesça et il me conduisit dans une tente. Dedans se trouver déjà trois hommes sur leurs couches. Ils me lancèrent un regard étrange jusqu’à ce que le chef leur dise que je serais des leurs. Ils éclatèrent de rire puis ne firent plus attention à moi. Le chef ressortit et je m’approcha de ma couche. Je déposa à côté mon arme et mon marteau. Et me coucha, gardant mes poignards dissimulé sous mes vêtements. On ne savait jamais avec des mercenaires…

Mais rien ne m’arriva. On me réveilla simplement à l’aube et m’ordonna de sortir. J’attrapa mes armes et obéit. Dehors, les autres tentes avaient déjà disparut. Les hommes étaient sur leurs chevaux. Il y avait six guerriers à cheval et quatre autres s’occuper d’enlever la tente à une vitesse ahurissante. Il y avait en plus le chef, qui me lança dans les bras un morceau d’armure. A côté de lui se trouvait, dans un sac, le reste de l’armure.
« Revêt ça, ça t’évitera des blessures stupides. Et dépêche-toi. J’ai fais envoyé cherché ton cheval à la taverne. C’est bien le tien, non ? »
J’affirma d’un hochement de tête en voyant le cheval qui était mien depuis peu. Comment avait-il su ? Je ne le découvris jamais. J’enfila en vitesse l’armure, aidé par l’un des hommes du chef et quand je fus prêt, la dernière tente avait elle aussi disparut. Je grimpa avec difficulté sur mon cheval. J’avais du mal à me mouvoir avec l’armure. Je ne m’étais jamais battu avec une sur le dos, et à peine fais quelque pas lorsqu’on m’avait appris à me battre. Mais l’armure était une armure légère, j’aurais été au sol avec une armure lourde…
Quoiqu’il en soit, nous partîmes comme convenu et arrivons près d’une plaine peu avant l’aube. Une fumée au loin indiqué la présence des bandits. Un des mercenaires, envoyé en éclaireur, revint discrètement.
« Ils ne sont qu’une trentaine à tout casser. Pas plus de quatre réveillés près du feu, et cinq disposé tout autour du camp, à faire le guet. »
« Bien… On fait comme d’habitude les gars. Eh, gamin, viens là, je vais t’expliquer comment on va faire. »
Cinq des hommes disparurent et les autres remontèrent à cheval comme le chef et moi-même. Il m’expliqua alors.
« Tu vois les cinq qui sont partis ? Ils sont aussi discret que l’ombre. Ils vont éliminer les guetteurs, pour ainsi empêcher le cri d’alerte avant qu’on ne soit sur eux, et perdre ainsi notre avantage. Donc, avec l’avantage de la surprise, nous chargerons. Encore une fois, nous aurons l’avantage d’être à cheval. Nous éliminerons les bandits postés prêt du feu en un rien de temps grâce à notre double avantage. Au même moment, mes cinq hommes auront libéré les chevaux des bandits leur empêchant la fuite avec. Et avant que les bandits ne se soient relevé et sortie leurs armes, nous les maîtriseront. Ils ne seront que deux fois plus nombreux que nous environ. Ca sera facile. Et on pourra voir de quoi tu es capable. »
Je hochais la tête, mais inquiet. Je savais me battre, je savais chevaucher, mais jamais je n’avais combattu en restant à cheval. Et je devais faire mes preuves. Je chassais ensuite toutes mes craintes, toutes mes inquiétudes, et une fois sûr de moi, je sortis mon marteau. Mon épée n’était pas très efficace à cheval me demandant les deux mains. Le chef fit signe, et sous le seul bruit des sabots, les mercenaires et moi-même chargions le camp.

Assez proche, je pus voir de quoi il était composé. Un peu comme celui des mercenaires, il y avait quatre tentes qui entouraient le feu de camp. Seul le bruit des sabots alerta les brigands à côté du feu, et, peut-être, en réveilla dans les tentes. Mais il était déjà trop tard. Deux des mercenaires avaient été plus rapide que leurs confrères et avaient atteint les brigands. De deux coups précis chacun, ils éliminèrent les quatre brigands. Deux autres mercenaires avaient allumés des torches qu’ils jetèrent sur les quatre tentes qui prirent feu. Un premier brigand sortit de la tente, l’arme au poing, mais il n’avait pas fait deux pas qu’une flèche lui traversait la gorge. Je lança un regard vers l’origine de la flèche et aperçus que les cinq mercenaires partie éliminer les guetteurs étaient armés d’arc et positionné à divers endroits stratégiques autour du camp. Les brigands surgirent ensuite groupé des quatre tentes. Mais cinq d’entre eux s’écroulaient déjà alors que le chef envoya ses cavaliers dessus. Je chargea avec. Cette fois un brigand arriva prêt de moi, et d’un geste puissant, je lui écrasa mon marteau sur le crâne. J’entendis un triste craquement. Je chargeais déjà le second et frappa. Mais il esquiva et essaya de me planter avec son épée. Il rata son coup mais toucha mon cheval. Je sauta de selle pour éviter de me retrouver coincé sous lui et, lâchant mon marteau, j’attrapa mon épée à deux mains et frappa de toute mes forces. Il se retrouva presque coupé en deux. Puis un homme apparut derrière moi, l’arme levé. Il était trop tard pour esquiver… Mais il s’arrêta au milieu de son geste, le bout d’une lame sortait de son ventre. Il cracha un peu de sang avant de s’écrouler, mort. Derrière lui se tenait le chef, le sourire aux lèvres.
Après avoir regardé autour de moi, je remarqua que tous les brigands étaient morts et que pas un mercenaire n’était blessé. Seul mon cheval était mort. Il ne m’aurait pas longtemps servi… Je nettoya mon épée et la rangea avant de récupérer mon marteau et de le traiter de la même manière. Tandis que je décollais un morceau de chair rester collé au marteau, le chef ordonna qu’on fouille ce qui restait des tentes et qu’on coupe la tête du chef comme preuve, et il observa deux de ses hommes qui plantait leur couteau dans chacun des corps pour s’assurer de leurs morts. Puis son intérêt revint sur moi.
« Tu ne t’es pas débrouillé trop mal. Face à un guerrier plus expérimenté que des brigands, tu n’aurais pas tenu deux secondes, mais tu as du potentiel. Je t’apprendrais à te battre convenablement. Tu fais désormais parti des Faucons Noirs. Félicitation »

Le soir même, on fêta mon intégration en buvant à se bourrer la gueule dans la taverne de la ville. Rien que leur présence avait suffit à faire fuir les habitués, et non habitués, de la taverne. Lorsque je fus trop ivre, je m’affala sur une table et m’endormi… ou m’évanoui. A mon réveil, j’étais dans ma couche, sous la même tente que la veille. Avec un terrible mal de crâne, je sortis de celle-ci pour observer où l’on était. On avait du faire quelques heures de voyages… Un des mercenaires eut la bonté de m’expliquer, que jeté sur l’un des chevaux, j’avais été transporté comme un vulgaire bagage. Et après un repas rapide avec quelques mercenaires, on me dit que le chef m’attendait. J’alla le rejoindre. Il sortit son épée en me voyant arrivé et m’ordonna de prendre la mienne.
« Les Faucons Noirs sont réputés pour leurs combattants. Nous sommes crains et respectés. Ainsi, pour les affaires les plus importantes, les plus dangereuses, et qui rapportent le plus, on fait appel à nous. Cela fais bien des années que ce groupe de mercenaire existe. Je n’en suis le chef que depuis quelques années. Je t’ai accepté dans nos rangs, à moitié…. Si tu veux l’être complètement, ou si tu préfères, si tu souhaites y rester, il va falloir t’améliorer. Tu vas devoir devenir le meilleur guerrier. Pour cela, tu auras un an. Pendant cet année, tu ne feras aucune mission avec nous. Je t’entrainerais, ainsi que quelques autres membres. L’entraînement sera difficile et douloureux. Mais si tu tiens, je peux te garantir que tu seras l’un des meilleurs. »
Et il se lança sur moi sans prévenir, je n’eus que le temps de contrer avec mon arme, mais il continua sans s’arrêter… et trop rapide pour moi, sa lame s’enfonça dans mon épaule. Et alors je compris à quel point mon entraînement serait difficile car non seulement je ne ferais aucune mission avec eux, mais en plus, je pouvais mourir durant l’entraînement car ils n’auraient aucune pitié… lui encore moins que les autres… Mais je parvint à retenir un cri et à me remettre en garde. Il me donnait l’occasion de devenir le meilleur guerrier, et je n’allais pas la gâcher.


Ahahahah. Je crois que durant cette année, j’ai été reconnaissant envers mon père de m’avoir rendu si dur, si résistant. Sinon, j’aurais craqué dès la première semaine… ou le premier jour. Elle fut l’année la plus longue et la plus difficile que je n’eus jamais connu jusque là. Je m’entraînais chaque jour, de deux à trois fois. Avec le chef et parfois avec un autre. Et a chaque fois, je me retrouvais avec une nouvelle blessure que je ne permettais pas de se fermer avant de reprendre l’entraînement. Mais ils veillaient à ne pas me blesser trop gravement. Je pense que peu de personnes supporteraient un tel entraînement. Je me vante peut-être, mais c’est ainsi. Et ce n’est pas un être comme toi qui va me dire le contraire. Enfin… Le pire était les premières semaines. Ils découvraient toujours quelque chose pour que l’entraînement soit plus difficile. Et voir les autres partir en mission sans moi m’attristait… Mais je voulais tenir…
Après un moi, je passais mon temps à dormir et à m’entraîner, je n’arrivais à rien faire d’autres. J’avais envie d’abandonner, mais je tint bon. En m’envoya traverser des fleuves glacés, rester seul et sans arme dans une forêt dangereuse pendant une semaine. J’eu ainsi de nombreuses épreuves. Mais j’avais toujours trouvé que le plus difficile était mes combats contre Chef. Il y avait une telle différence de niveau entre lui et moi que cela me désespérer franchement. Et à chaque fois, je me retrouvais incapable de bouger un bras… le droit ou le gauche… Mais comme l’entraînement devait continuer, j’apprenais à me servir de mes deux bras.
Puis les entraînements furent moins difficiles. J’étais plus rapide avec mon arme et parvenait à contrer les coups et même, parfois, à contre-attaquer … Sauf contre Chef. Les épreuves étaient plus ou moins les même avec quelques surprises à chaque fois, mais je commençais à les connaître et à prévoir les pièges…
Après deux mois, je parvenais à tenir au combat contre les plus faibles des mercenaires des Faucons Noirs. Mon corps était plus musclé qu’avant, j’avais laissé mes cheveux long commencer à pousser et décida de les laisser. J’appris ma faiblesse d’avant, celle que j’avais toujours, et la faiblesse des hommes que j’avais tué. Même les gardes de mon père était d’une faiblesse alarmante mais ils avaient été pris en raison de leur faible coût, c’est ce que j’appris plus tard… Mais cela ne m’importait plus, je n’avais qu’un désir, devenir aussi fort que Chef.
Après trois mois, je battais les plus faibles des mercenaires et tenait tête aux autres. Seul Chef me battait encore à plate couture. On m’apprit alors en plus les stratégies militaires, que ce soit en petites bandes de quatre ou cinq, à une masse plus importante de centaines de guerriers. La stratégie m’intéressa beaucoup. Car la stratégie permet de vaincre des ennemis bien plus puissant que soi-même et cela juste en plaçant les pions au bon endroit. J’entends par pion, bien sûr, les combattants. Les hommes ne sont rien d’autres en réalité que des pions. Mais à cette époque, je n’avais pas encore un tel mental…
Après une demi-année, j’étais parmi les meilleurs des mercenaires, et je parvenais enfin à résister aux assauts du chef sans pour autant réussir à l’attaquer. Je connaissais pas mal de stratégie mais je savais qu’en ce sujet, on ne savait jamais tout et qu’on devait toujours apprendre. Les épreuves devinrent plus difficile, aussi bien physiquement que mentalement. Mais je résistais encore et toujours, motivé par l’unique désir de devenir le meilleur.
Les mois suivants, l’entraînement physique laissa place à l’entraînement mental. On m’apprit de nombreuses choses sur le monde. Comment il tourne, comment les rois ont obtenus leurs trônes, comment se comporte les humains, les elfes, les nains et même les orks. J’appris à ne pas détester les orks plus que les autres races. J’appris à considérer tous les peuples comme un simple ensemble. Je n’aimais aucun d’entre eux et ne détestait aucun d’entre eux. J’appris que nous acceptions les missions et les effectuons sans chercher plus loin. Pourquoi tel personne veut que tel autre meurt ? On s’en fichait, l’un payer, c’était suffisant. Toute fois, il fallait garder un honneur : on ne tuait pas les femmes et les enfants sans armes, car on va pas non plus se laisser tuer s’ils ont une arme…, lorsqu’on accepte une mission, on l’accompli jusqu’au bout et on ne trahit jamais le commanditaire de la mission sauf si lui-même nous trahis. Et quelques autres règles…
Les derniers mois de mon entraînement, on m’apprit comment me comporter en publique, comme agir dans l’ombre, et même comment manier un arc. La polyvalence était un atout. On m’apprit comment reconnaître les gens qui mentaient, au moins ceux qui savaient pas le faire, comment repérer et traquer les cibles, comment obtenir des informations le plus discrètement possible. Un Faucon Noir devait savoir tout faire. Il devait aussi savoir aussi bien se comporter seul en mission qu’en groupe, et surtout en groupe en fait. J’appris tant bien que mal tout ce qu’on voulait m’apprendre, quitte à ne plus dormir les nuits.
Et puis le dernier mois passa. Je réussissais à combattre correctement Chef mais sans jamais gagner, ni même le blesser. Mais pour le reste, j’étais devenu bien meilleur. J’étais désormais respecté par les autres mercenaires… enfin si j’avais eu besoin de l’être… Le chef m’appela et après un combat d’une demi-heure où il finit par me faire perdre mes deux armes et me mettre à terre, il prit la parole.
« Ton entraînement s’achève. Tu as tenu bon pendant l’année entière. Tu as absorbé le savoir qu’on t’apportait comme un enfant avide de connaissances. Tu n’as déçu aucun de nous et tu t’es montré plus doué que certains, au combat comme au reste, peut-être plus au combat qu’au reste tout de même. Mais avant que ton entraînement ne s’achève, j’aurais une question à te poser. Que penses-tu de ta force ? Qu’as-tu appris durant cette année ? »
« J’ai appris que j’étais faible, et que je le suis toujours. J’ai compris que je devais continuer mon entraînement tous les jours et ceux jusqu’à la fin de ma vie. »
« Ahahah ! C’est bien. Les gens trop sûr d’eux meurent plus vite que les autres. Mais ceux qui doutent trop d’eux perdent aussi la vie. Il faut savoir notre force sans pour autant se surestimer. C’est difficile pour beaucoup. J’espère que tu sauras le faire… Bien, tu es désormais un membre officiel des Faucons Noirs. Ne salis pas l'honneur de notre groupe.»

Quelques années passèrent, je faisais désormais les missions avec eux. C'était un vrai plaisir, quelques soit la mission. Le plus souvent cela finissait en combat, et c'est pour cela qu'on nous appellait. J'avais déjà un petit nombre de victimes à mon compte pour quelques blessures seulement, aucune assez grave pour me clouer au lit. Les Faucons noirs étaient de terribles guerriers, ils perdaient rarement des membres. Depuis mon arrivé à leur côté jusqu'à mes vingt-deux ans, je n'avais vue qu'un seul guerrier disparaître.
L'année de mes vingt-deux ans, ont eu pour mission de s'attaquer à une caravane qui transporté des objets volés. D'après nos sources, l'histoire était vrai, et nous avions donc accepté. Une caravane protégé par une vingtaine de gardes. Cela devait être une mission simple... Mais parfois tout ne se passe pas comme prévu.
On avait choisis le lieu de l'attaque, une petite route passant dans la montagne entre deux longues pentes extrêment raides. on avait bloqué le chemin avec une charette, et deux d'entres nous attendaient pour bloquer l'autre côté de la route dès que la caravane serait passé. Je me tenais à cheval à côté du Chef. Depuis mon accès au rang de mercenaire, j'étais devenu assez fort et réputé pour être au côté de lui, et même lui donner des conseils si l'envie m'en venait. Mais jamais je ne trouvais quoique ce soit à redire à ses plans et ses ordres.
Le plan du jour était des plus simples. On bloquait la route pour piéger la caravane. Le chef et moi-même nous tenions à cheval à côté de la charrette, pour nous battre à cheval. Au-dessus, en haut des pentes, septs des mercenaires attendaient, cinq avec un arc et deux avec des épées. Les deux mercenaires qui devaient bloquer la route l'autre côté combattraient eux-aussi à l'épée. L'étroitesse du chemin permettait de faire disparaîte l'avantage des cavaliers car les gardes de la caravane seraient à cheval. Et l'effet de surprise serait aussi important.
L'effet de surprise... Les Faucons noirs étaient réputés aussi pour leurs attaques surprises. On apparaissait, tuait, et disparaissait, avant que nos adversaires n'aient le temps d'agir. Et nous voyagions beaucoup, n'ayant pas de domicile, et cherchant partout du boulot, nous avons vue une grande partie du territoire, même si nous évitions d'ordinaire les territoires orks, car même si on pouvait aussi accepter leur mission, ce qui était déjà arrivé, il était plus courant de se faire attaquer...

La caravane approchait... Je sortis mon épée. J'étais désormais capable de me battre en dirigeant mon cheval simplement avec mes jambes. Une pression sur la gauche ou sur la droite, suffisait à faire tourner le cheval. Ils avaient été entraîné pour les batailles. Et cela m'était très utile. Mais je baissa mon arme et attendit. La caravane apparut. L'étroitesse de la route empêchait de passer à plus de quatre cavaliers de front, et encore en serrant. Nos adversaires avaient choisis d'y aller deux par deux. Quatre rangé de deux devant la caravane, cinq derrière, et deux ou trois gardes se tenaient à l'intérieur de la caravane. Ils arrêtèrent leurs marches en nous voyant devant... Et avant qu'ils n'aient ordonné de reculer, la route se referma derrière eux. C'était la fin pour eux.
Les archers sortirent de leur cachette en hauteur et firent siffler leur flèche. Les gardes avaient à peine eut le temps de sortir leurs armes que deux d'entre eux périrent, les autres réussirent à se protéger avec leurs boucliers. Je leva ma lame et chargea avec le chef tandis que les deux mercenaires à l'épée descendirent en courant sur la pente et que les deux de derrières s'attaquaient aux derniers gardes. Avant d'atteindre le premier garde, je vis les deux mercenaires qui descendaient profiter de leur élan pour bondir sur les cavaliers les plus proches et les faire tomber. Et puis je ne les vie plus. Ma lame frappa un bouclier, contra une épée, toucha de la chair, recontra, frappa dans le vide puis nouveau sur un bouclier. Les gardes savaient se défendre... Je jettais un coup d'oeil au chef qui venait de térasser son premier adversaire et s'occuper du second.
Puis je parvins à vaincre le premier garde qui s'écroula, la tête à moitié coupé. Pour éviter d'être bloqué à causes des chevaux sans gardes, je préféra descendre du bien et d'attaquer le suivant. A terre, j'avais un léger handicap, mais la faible liberté de mouvement du cavalier rééquilibrait l'affaire. L'adversaire tenait bon, je ne parvenais pas à le mettre à terre ou à le baisser. Puis un sifflement se fit entendre, le sifflement du Chef. Lorsqu'on entendait ce sifflement, on devait faire vite. Quelque chose n'allait pas et on devait vaincre nos adversaires, quelque soit le moyen utilisé. Obéissant à l'ordre, je fis une feinte puis piqua vers le garde. A la différence de mes précédents coups, j'étais passé devant le cheval et son cou se trouvait sur la trajectoire. Mais sans perdre de vitesse, ma lame traversa le cou du cheval pour s'enfoncer dans la poitrine du garde. Je laissa les deux cadavres s'écrouler avec mon arme et j'attrapis mon marteau. En observant la scène, je m'apperçus que les autres s'en sortait aussi mal que moi, sans pour autant être blessé. Mais les archers avaient déjà fais plusieurs victimes nous donnant un net avantage. J'aperçu enfin le chef.
Je compris alors pourquoi il avait sifflé, ce sifflement que l'on pouvait entendre même durant la bataille. Il se retrouvait au prise avec deux cavaliers et deux hommes à terre, ceux qui devaient se trouver dans la caravane. Je me faufila vers lui, esquivant un coup sur ma droite, baissant ma tête pour éviter d'être décapité, puis j'atteignis l'un des cavaliers dans le dos. D'un coup, je brisa les jambes arrière du cheval qui perdit l'équilibre emportant son cavalier au sol. Celui-ci n'eut pas le temps de se relever ou de se défendre que j'écrasais sa tête entre mon marteau et le sol. Une flèche abattit l'un des hommes à terre, et le deuxième cavalier tomba sous un coup de Chef. Le dernier suivit bientôt, mais alors qu'on pensait avoir gagné, une flèche siffla, me frôla l'oreille et finit par se planter dans la poitrine de Chef. Je me retournais, comme les autres, pour appercevoir le marchand dans la caravane avec un arc et un mauvais sourire.
Laissant aux autres le soin des gardes, je bondis vers la caravane. Il tira un flèche mais elle vint s'écraser sur mon marteau et avant qu'il n'ait pu placer une nouvelle flèche, j'étais sur la caravane. D'un coup de marteau, je brisa l'arc. D'un autre coup, je lui brisa le bras. Je fis de même avec ses deux jambes avant de lui arracher la tête avec un bon coup de marteau. Je ressortis en vitesse de la caravane et je me rendis compte que tous les gardes étaient morts et que les mercenaires entouré le chef. Je m'approcha et on me laissa la place.
«Lorn... Tu es le plus valeureux guerrier de notre troupe... Je... n'en ai plus.... pour longtemps.... J'espère... Que tu m'as vengé...»
«Oui. Il est mort»
«Bien... Lorn... Les autres... Ecoutez moi bien... Le nouveau chef... Des Faucons No...Noirs... Est... Lorn. Suivez...le... comme... vous...m'avez... suivis.»
Ses paroles s'entrecoupaient de cracha de sang. Une larme coula le long de ma joue lorsqu'il nous quitta. Puis je réalisa enfin ses dernières paroles. J'étais désormais le chef des Faucons Noirs... Moi... Je leva la tête et me rendis compte qu'on attendait mes instructions mais tout le monde avait le regard triste. J'envoya une partie enlever les charrettes, une autre fouiller la caravane. J'en envoya un s'assurer que tous étais morts puis j'ordonna qu'on aille enterrer notre ancien chef. Avant que l'on ne l'enterre, de nouvelles larmes coulés sur mes joues et je dis.
«Finalement je ne saurais jamais si j'atteindrais ton niveau. J'espérais pouvoir te battre. A dieu.»
Et on repartit, nous sommes aller chercher notre récompense puis nous avons festoyé, pour notre victoire et en honneur de notre chef. Jamais je ne bus tant, et jamais je ne bus autant après. Mais j'en avais besoin. Tout le monde en avait besoin... Chef était cher pour nous... Le seul être peut-être que j'eu aimé comme un père. Mais je devais penser maintenant aux autres, car tel était désormais ma charge. J'étais le chef...

Je m'appliqua aussi bien que je le pouvais à ma nouvelle tâche. Je devais trouver les missions, faire les préparatifs, gérer les hommes, et j'en passe. C'était un grand boulot. Mais heureusement, neuf hommes, ce n'est pas si dûr à gérer. Enfin, ça pourait être pire. Nous continuâmes nos missions, gardant notre honneur, notre force et notre réputation. Comme toujours, les missions acceptés par les Faucons Noirs étaient réussis. Le Chef m'avait préparé en réalité à ce poste sans que je m'en rende compte. Et je ne voulais pas le décevoir. Et ainsi, pendant quelques années à la tête du groupe, je lui fis conserver sa gloire et sa force. Du moins, jusqu'à mes vingt-huit ans.
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Lorn De Falaï
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MessageSujet: Re: Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs]   Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs] Icon_minitimeJeu 28 Jan - 20:07

(Suite ^^")

Oui... cela fait trois ans maintenant, trois ans que j'ai perdu tout intérêt pour le monde, trois ans que j'ai perdu tout amour pour mon prochain. Trois ans que je hais le monde entier. Trois ans que le démon, comme ceux qui ont donné ce surnom à l'assassin de mon père, est revenu. Cela à cause d'humains stupides... Hum... Par où vais-je commencer cette histoire? Le début de la fin, ahah. Bon, je crois que le meilleur endroit est dans le palais même... Oui... Le reste n'a pas d'importance...

L'année de mes vingt-huit ans, je reçus un message pour une mission exceptionnelle. Une mission venant d'un conseillé de roi en personne. Et bien sûr, venant d'une telle personne, la récompense promettait d'être aléchante. Je me rendis seul au près de ce conseillé... Un conseillé humain... Je fus conduis au palais dans une sorte de bureau où il m'attendais. Il m'expliqua alors la mission qu'il voulait nous attribuer. C'était en fait très simple. Un raid contre un village ork. On devait tout massacrer, tuer tout le monde et on aurait alors une grande récompense en plus de ce qu'on récupèrerait au village. En plus, le village était très petit et ne devait présenter aucun danger pour nous.
«Seigneur, je me vois dans l'obligation de refuser. Nous sommes certes mercenaires, mais nous avons nos règles et notre honneur. Avec cette mission, vous bafouez les deux. Nous n'attaquons pas de village sans raison, même contre une forte somme d'argent.»
«Des raisons? Ce sont des orks, mercenaires! Des monstres! Des êtres répugnants qui doivent être massacré jusqu'au dernier!»
«Ce sont vos pensées, seigneur. Je les respecte. Mais cela n'empêche rien. Ce n'est pas une raison valable pour nous de les attaquer.»
«Maudit mercenaires... Je double le prix! Quoi? Vous refusez encore? Je vois... Gardes, faites entrer notre invité.»
La porte s'ouvrit et deux gardes entrèrent, l'un d'eux menaçait un homme avec son poignard sous la gorge. Reconnaissant l'homme, je jetta un regard noir au conseillé. C'était l'un de mes hommes, l'un de mes amis. Mais comment a-t-il été pris? Il devait être avec les autres.... Il répondit lui-même.
«Pardonne moi... Ils m'ont fais croire que tu avais fais appel à moi, et je suis venu. J'aurais du me méfier... N'accepte rien, tu connais la règle...»
«Tais toi, mon ami... Bien, seigneur, nous ferons cette mission. Libérez le.»
«Ahah! Ne me prends pas pour un idiot, je le garde comme invité, pour être sûr que vous obéissez.»
«Un otage... BIen, nous serons de nouveau là sous peu. Mais je vous préviens, si vous lui faites quoique ce soit, vous le regretterez.»
Et sans un mot de plus, je sortis. Le traitre, le lâche. Je l'insultais intérieurement tout en me dirigeant vers mes hommes. Je ne pouvais pas le laisser tuer mon ami. J'étais obligé de faire sa mission à la noix. Nous partîmes sur le champ. J'étais énervé de mettre fais prendre si facilement au piège. Et pourtant, ce n'était que le début du piège... Nous voyageâmes jusqu'à destination en moins de temps qu'il en aurait fallut en faisans attention. Je fis monter le camp et envoya des éclaireurs. Je voulais en finir rapidement avec cette mission. Trop peut-être.

Lorsque mes éclaireurs revinrent, je pus préparer mon plan. Les orks avaient fais une simple palissade en bois tout autour du petit village. Il ne devait pas y avoir plus d'une trentaine d'habitants, et si on enlevait les enfants et les femmes, bien que je doutais qu'ils n'offrent pas eux-même une résistance, cela devait nous faire au plus une quinzaine de soldats... Puisque c'était des orks, et qu'ils étaient réputé pour leur force, et on en avait déjà combattu, donc je savais que c'était vrai, le combat ne serait pas gagné d'avance...
A cause des palissages, on ne pouvait qu'attaquer par l'avant, là où se tenait deux gardes... Inacessible en silence selon les éclaireurs... Il fallait les tuer de loin ou charger directement... J'enverrais deux archers... J'en placerais un autre derrière le village, pour repérer les fuyards. Les autres chargeraient avec moi-même par la porte une fois que les gardes de l'entrée seraient éliminé. J'ordonna qu'on prépara des torches. On allait brûlé le village. Cela nous aiderait en plus pour le combat.... Par contre, cela m'énervait de devoir attaqué ce village. Cela allait contre notre principe... Mais avais-je vraiment le choix? Je n'accepterais pas qu'un de mes hommes meurent ainsi. Nous réduirions ce village à néan, réccupérerions notre ami et ferons payer d'une manière ou d'une autre au conseillé. Tel était alors mon projet...
Une fois les choses en place, nous attendîmes la nuit suivante pour nous mettre à l'oeuvre. J'attendis avec mes cavaliers le signal des archers... Nous avions allumés les torches mais nous cachions la lumière produite autant que possible. Puis le cri d'un hibou se fit entendre. C'était le signal. Je frappa les flancs de mon cheval qui partit au galop. Mes hommes me suivirent. Le village ork apparut devant nous. A l'entrée, deux formes intertes reposaient contre la palissade. Et je ne perçu que de justesse les deux ombres représentant mes deux archers. En approchant du camp avec pour seul bruit, mais déjà grand, des sabots frappant le sol, je pus observer les deux orks morts, l'un avec une flèche dans la gorge, l'autre avec une flèche dans l'oeil droit.
A peine entrée, je jettais ma torche vers la première maison, ou ce qui devait en être une. Je n'arrêta pas mon cheval cependant. Et mes hommes me suivirent lançant leurs torches sur les autres demeurent. En face de nous se tenait déjà une dizaine d'orks armés. J'entendais les cris de ceux qui étaient coincé dans les maisons en flammes... Mais je n'y prétais aucune attention. Je chargea les orks.
Le choc fut brutale. J'avais seulement touché un bouclier que je me retrouvais couché sur le dos, le souffle coupé. Certains de mes hommes se retrouvèrent aussi au sol mais d'autres tinrent bon. Le choc passait, j'eus tout juste le temps de rouler au sol pour éviter de me faire transpercer par une épée. Je me releva et observa la situation. J'avais perdu mon arme en tombant, seulement deux orks étaient mort et seulement trois de mes hommes étaient encore à cheval, soit trois autres qui étaient tombé à terre. J'aperçu l'un d'entre eux, la tête coupé... Je sortis mon marteau et rentra dans la bataille, furieux. Le combat dura plus longtemps qu'aucun combat que je n'avais fais jusque là. Les orks étaient vraiment d'excellents adversaires, mieux que les humains. Mais nous étions habitués...
Lorsque je pus de nouveau observer la situation, nous avions presque gagné. Seul trois orks persistaient à combattre. Et deux de mes hommes étaient tombé en plus du premier. Le feu s'était bien propogé et rien n'était encore debout. Je jettais un oeil sur le corps devant moi... Une ork... Je soupira avant d'aider mes hommes à se débarrasser des derniers. Lorsque ce fut fait, j'ordonna qu'on prenne nos hommes et qu'on aille les enterrer plus loin. On le fit puis nous repartîmes, sans même fouiller le village, vers le conseiller pour récupérer notre récompense et surtout mon ami.

Je ne m'étais pas lavé. Le sang ork séchés décorés encore lugubrement mon armure, j'avais des croutes de sang sur la peau... Seul mon arme était propre, je l'avais nettoyé avec précaution... J'arrivais au palais où je dus de nouveau laisser mes hommes à l'entrée. Je fus conduis rapidement jusqu'au même bureau. On me retira mes armes comme on l'avait fait la première fois... par précaution... Mais comme la première fois, j'avais des poignards sous mes vêtements... En plus, l'idiot qui avait récupéré mes armes me suivit dans la pièce... Enfin, je n'y pensais pas vraiment... Le conseillé m'attendais.
«J'ai entendu dire que votre mission était un franc succès, félicitation»
«Votre connerie m'a couté trois hommes. Libérer celui que vous tenez prisonnier et donner moi l'argent. Nous n'avons plus rien à faire ici.»
LE conseillé claqua des doigts et les gardes entrèrent tirant mon ami qui avait passé une salle journée... Il était couvert de bleues, il avait le regard vide, même s'il s'anima en me voyant. Mais avant que j'ai eut le temps de prendre la parole, le conseillé reprit.
«Malheureusement, je ne peux pas permettre que l'on sache que cette mission viens de moi. Vous comprenez n'est-ce pas.»
Et tout devint claire pour moi alors. Puis j'entendis la voix d'un de mes hommes. Il avait crié un seul mot... un seul... Qui ne fit que confirmé mes pensées... "trahison". Je me jetta à la fenêtre et observa à l'extérieur. Mes hommes étaient attaqué par les gardes. Deux des miens étaient déjà au sol, inerte.
«Attention!»
Je n'eus que le temps de me baisser pour éviter d'être décapité. Je me jetta violement sur mon agresseur pour le faire tomber. Un garde... Je jetta un regard vers mon ami qui venait de pousser un petit cri... transpercé par le conseillé. La fureur me prit. Le garde n'eut pas le temps de se relever que mon poignard s'enfonça dans sa nuque. Abandonnant l'arme, je me jetta vers le conseillé, bloqué par les gardes.
«Lâche! Traitre! Sois maudit! Tu ne t'en sortiras pas vivant!»
«C'est plutôt toi, regarde la situation...»
Ca voix était calme. Il était sûr de lui... Et au-dessus de ma fureur, j'entra dans une sorte de transe, comme lorsque j'avais attaqué mon père. Toute la fureur déferlait de moi, et quiconque s'interposait, mourait.... s'il ne me tuait pas. D'un geste, je sortis mes deux lames et me jetta sur l'idiot portant mes armes. Il les lâcha de surprise et n'eut pas le temps de dégaîner que le couteau s'enfoncé dans son coeur... pas d'amure... Que faisait-il là l'idiot? Mais sans plus me poser de question, j'envoyais ma deuxième lame sur le garde le plus proche, dans le bras, ce qui le força à lâcher son arme. J'attrapais mon épée à deux mains et attaqua le garde le plus proche. D'autres venaient d'entrer dans la pièce. J'allais être submergé... Mais dans ma transe, je n'étais pas inquiet...
Jamais je n'avais ressentit cette transe, et plus jamais je n'entra ensuite. Mais ce fut un sentiment étrange. Je me sentais presque invicible. Ou plutôt, je me fichais de mourir, je voulais juste emporter le conseillé avec moi. Mais le destin n'avait pas décidé ma mort.
Les corps tombaient sous mes coups. Je planta mon épée dans me mur devant la porte pour la bloqué puis j'attrapa mon marteau à terre. Je pulvérisa bonnement et simplement un bouclier avant que le crâne ne reçoivent le mêm châtiment. Enfin... J'étais seul avec le conseillé. Je voyais sa peur... Sa peur était encore plus grande que celle de mon père. Je m'approcha de la fenêtre et observa. Mes hommes étaient tous morts... Mais de ce que je voyais, un corps manquait... Peut-être était-il tombé derrière un obstacle.... Je me retourna vers le conseillé. Il avait saisis une épée. Ah... que la scène me rappelait le jour où j'avais tué mon père. Mais ma colère était encore plus grande aujourd'hui. Il se lança sur moi. J'esquiva et attrapa son poignet, ma jambes faucha les siens et je l'envoya au sol. J'écrasa sa main avec mon pied.
«Misérable! Je suis Lorn de Falaï, chef des Faucons Noirs! Tu m'as trahis, moi et mes hommes. Pour ce crime, tu vas payer. »
Lorn de Falaï... Chef m'avait gardé ce nom... Je ne savais pas pourquoi alors que je désirais l'oublié. Mais à ce moment, j'étais heureux de l'avoir gardé. Et depuis, je ne veux plus le changer. Je suis connu sous ce nom, et je le resterais. Mais revenons à mon ami le conseillé...
J'accrocha mon marteau et sortis ma dernière dague, c'est fou le nombre d'endroit où l'on peut cacher une arme sur soit... J'attrapa sa main et un doigt après l'autre, je les lui coupa. Je le laissa crier de tout son saoul. J'étais plus fort que lui, il ne parvenait pas à se libérer. UNe main faites, je m'occupa de la seconde. Coupant doucement et avec attention chacun de ses doigts. Et puis, je lui arracha ses chaussures et fit de même avec ses doigts de pieds. L'homme gisait devant moi, pleurant de douleur, mais je n'avais pas finis avec lui. La porte était toujours bloqué. Il ne restait que peu de gardes ici, et le temps que les autres ne viennent, j'avais un peu de temps. Je lui fis de nombreuses plaies un peu partout sur le corps... Juste des égratinures, juste de quoi lui arrachait la peau pour le faire souffrir. Puis je lui enfonça ma dague à divers endroit. Mais je faisais bien attention de ne toucher aucun point vitale. Il souffrait... il souffrait beaucoup... Et j'en étais heureux. Je l'attrapa par la gorge et parvint à le soulever sans trop de problème, le plaquant contre le mur.
«Alors? Demande pardon!»
«Pa...par...pardon!»
«Tu ne le mérites pas! »
Je le lâcha et il se ramollit sur lui-même. Je le força à ouvrir sa bouche et lui attrapa la langue, et d'un coup sec la lui trancha. Qu'il demande pardon maintenant! Mais il ne tiendrait plus longtemps avant de s'étouffer dans son sang ou de mourir par perte de sang. Mais avant... Je lui planta mon arme dans les deux yeux. Aveugle et muet, sans doigts... J'étais enfin satisfait. Il avait bien souffert. J'attendis un peu et attrapa mon marteau et m'approcha de de lui. C'était fini... J'allais aussi mourir, mais je m'en moquais. Et soudain, l'envie de vivre me pris. Je pouvais toujours tenter de fuir... Il devait bien y avoir un moyen!
Sans plus attendre, je lui écrasa la tête et abandonna mon marteau. Je me jetta par la fenêtre avant que la porte ne cède. La chut fut douloureuse. Mon bras fut cette fois brisé, et je boitais... Mais je n'y portais aucune attention. Je courais vers la sortie. Je pus alors voir que mes hommes n'étaient pas morts seuls. Ils avaient emportés pas mal de gardes malgré l'attaque surprise. En fait, ils avaient réussi à me libérer le passage. Ou presque. UN garde apparut à côté de moi, mais il s'écroula, une dague dans la gorge. L'un des mercenaires avait survécu. Il m'attrapa et m'aida à partir. Nous atteignimes nos chevaux et partirent aussi vite que nous le pouvions.
«Continue, je vais les retenir. Tu es meilleurs que moi, tu as plus de chance de t'en sortir. A dieu mon ami.»
Il retint son cheval et repartit dans l'autre sens chargeant nos poursuivants. J'hésita un instant puis obéis à ses derniers volontés, et j'accéléra la course de mon cheval. Les Faucons Noirs n'existaient plus. J'étais le dernier.

Je ne sais pas comment j'y parvins, mais ils perdirent ma trace, sans doute grâce au sacrifice du dernier mercenaire. J'abandonna mon cheval et me fit oublier quelques temps. Pour cela, j'entra au service d'un vieux fermier, qui me payait assez bien, et la besogne n'était pas trop lourde pour un vrai guerrier. Et il était facile de se faire passer pour un stupide fermier qui connaissait rien à rien. Cela m'avait permis à deux reprises de m'en sortir, voyant des soldats approchés. Mais comme toujours, les histoires de la cour finissèrent par se tasser et je fus oublier, ainsi que mes mercenaires et du crime. Une fois que je fus sûr d'être tranquille, je me racheta une épée à deux mains. Celle-ci faisais deux mètres de haut, un peu plus grand que moi, mais je parvenais à la manier facilement. Je m'acheta aussi un marteau ainsi que deux ou trois dagues. Pour refaire mon stock. Je quitta la ferme en remerciant le vieil homme et je repartis sur les routes.
J'étais désormais seul. Je n'avais plus d'ami, plus d'allié... Et beaucoup d'ennemis. Car les missions pour mercenaires n'aident pas à avoir des alliés mais beaucoup à avoir des ennemis. Mais bon, mon nom avait commencé à être oublié au bout d'un an... Plus ou moins oublié, pour ce qu'il était connu... Enfin, j'étais tranquille. Mais sans domicile et sans boulot, il me fallait trouver un moyen de vivre. Mercenaire un jour, mercenaire toujours... L'un de mes hommes me l'avait dit un jour... Et il avait raison. Je suis resté un mercenaire. Mais cette fois, je restais seul, au moins on ne me prendrait pas au piège, ou seulement moi en subirait les conséquences. Avec cette décision de rester seul, la trahison m'avait soufflé autre chose... Un désir, et une haine. La cupidité de mon père, celle que j'avais ressenti quand j'étais jeune mais qui avait disparut avec la disparition de mon père était revenu. Je voulais posséder tout. Je veux posséder tout. La haine... La haine que j'ai éprouvé envers mon père, la haine que j'ai éprouvé envers le conseillé. Mais cette haine je la renvoie sur le monde entier. Cette haine s'est mué en une indifférence totale. Je me moque de ce que devienne les gens. Je suis seul, seul contre tous. Et je gagnerais!


Voilà mon histoire. Depuis ce temps, j'erre seul, un vrai mercenaire solitaire. Je suis l'un des meilleurs, n'en doute pas. Je hais les hommes en général. Tous des êtres stupides... Mais depuis peu, je pense à refaire un groupe de mercenaire. Des meilleurs, plus grands et plus puissants que les Faucons Noirs. Et comme nom, je pensais aux "guerriers noirs". C'était un de mes surnoms en réalité... En plus du démon. C'est pas mal hein? Maintenant tu connais toute mon histoire, ou presque. Car mon histoire commence réellement maintenant. Malheureusement pour toi, tu ne la connaitras jamais. Yaa!!... Sens-tu ce sang couler hors de toi? Sens-tu l'air qui commence à te manquer? Le sang qui rentre dans tes poumons? La douleur féroce? Ah, mais la douleur commence à disparaître. Elle est trop grande et ton cerveau te la soustraie. Ta vision se trouble, tu n'arrives plus à te concentrer... Tu ne sens même plus ton sang couler le long de ma lame qui traverse ta poitrine. Le son autour de toi se fait plus faible et plus grave. Tu ne vois plus, tu n'entends plus qu'un murmure. Et tu sens ton âme quitter ton corps... ca y est... La vie a quitté ton corps. Tu n'es qu'une de mes victimes désormais. Assassiné parce qu'il en savait trop sur un homme, assassiné pour son argent, son cheval. Assassiné par pure plaisir, par pure lubis. Je ne sais ce que l'on dira au sujet de ta mort. Mais quelle importance, n'est-ce pas? A dieu l'ami. L'enfer me prendra peut-être bientôt. En attendant, je dois conquérir ce monde.


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Comment avez-vous connu le forum ?
... double compte... XD mais faut pas dire....

Quelle note lui donneriez-vous ?
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MessageSujet: Re: Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs]   Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs] Icon_minitimeJeu 28 Jan - 20:35

Bienvenue à toi
Ou Re-bienvenue
Encore un humain ? Laughing

Je lirais ça dans la soirée, car vu le pavé que tu nous fais...
pale
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MessageSujet: Re: Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs]   Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs] Icon_minitimeVen 29 Jan - 0:25

Bon, j'ai lue la description mentale, physique, rien à redire c'est nikel

Je n'ai pour le moment lis qu'un bout de ta biographie mais je l'ai survoler en travers
Tu souhaites créer un nouvel ordre de mercenaire ?
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MessageSujet: Re: Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs]   Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs] Icon_minitimeVen 29 Jan - 0:27

^^

En fait, j'étais pas décidé XD

Mais je me dis pourquoi pas. Je recruterais les gens qui s'inscriront XD
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MessageSujet: Re: Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs]   Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs] Icon_minitimeVen 29 Jan - 0:30

Lorn De Falaï a écrit:
^^

En fait, j'étais pas décidé XD

Mais je me dis pourquoi pas. Je recruterais les gens qui s'inscriront XD

Tu pourrais aussi avoir des PNJ

Mais si tu veux créer ton ordre, il faut faire comme Itae' avec l'Ecole des deux lames d'Harmonie et donc me faire un topo sur son histoire, comment ça marche, qui la compose, les grades, etc...

Donc si tu te sent Smile
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MessageSujet: Re: Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs]   Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs] Icon_minitimeVen 29 Jan - 0:34

OK, je vais essayer de faire l'histoire et tout ^^.

C'est possible d'avoir des PNJ et des PJ (dès qu'il y en aura)? XD
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MessageSujet: Re: Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs]   Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs] Icon_minitimeVen 29 Jan - 0:36

Oui oui, ton ordre sera disponible à l'inscription, et suivant la description, si tu le dirige, je te donnerais un nombre de PJ, tu en fera ce que tu veux, tu aura même un petit territoire dans les contrées Neutre qui aura la même gestion qu'une ville... (Sauf que ça sera une simple demeure, un château, ou autre si tu le désir).
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MessageSujet: Re: Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs]   Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs] Icon_minitimeVen 29 Jan - 0:38

OK.
BOn ben tu auras un peu plus de lecture à faire XD
Mais bon, le temps que je tape tout... ^^"
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MessageSujet: Re: Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs]   Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs] Icon_minitimeVen 29 Jan - 0:40

Lorn De Falaï a écrit:
OK.
BOn ben tu auras un peu plus de lecture à faire XD
Mais bon, le temps que je tape tout... ^^"

Fais un truc plus court, histoire de pas décourager les membres qui veulent s'inscrire. Laughing
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MessageSujet: Re: Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs]   Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs] Icon_minitimeVen 29 Jan - 0:44

De toute façon, ce sera un nouveau groupe de mercenaires, donc y aura pas grand monde au début et donc pas une grande histoire.

Sinon, je t'aurais pondu un truc assez long. XD
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MessageSujet: Re: Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs]   Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs] Icon_minitimeVen 29 Jan - 0:45

Envoi moi ça par MP une fois fini, et je m'occuperais de tout te valider Wink
Si tu peux me trouver un petit logo pour allez avec, je serais pas contre.
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MessageSujet: Re: Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs]   Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs] Icon_minitimeVen 29 Jan - 0:47

OK, je vais voir ça.

Ah, une question au sujet du groupe de mercenaire que je vais faire... Je peux demander une limite de niveau pour y accéder? Genre personne en-dessous du niveau 10? XD (c'est sensé être un groupe de puissants guerriers donc... ^^")
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MessageSujet: Re: Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs]   Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs] Icon_minitimeVen 29 Jan - 0:47

oui tu peux, mais ton groupe sera très petit alors Wink
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MessageSujet: Re: Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs]   Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs] Icon_minitimeVen 29 Jan - 0:53

Pas si beaucoup de bon PJ viennent XD
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MessageSujet: Re: Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs]   Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs] Icon_minitimeVen 29 Jan - 2:06

Inscription confirmée !
En raison de ta biographie tu passe directement au niveau 16.

Voici ton fief qui ne génère aucune ressource, il s'agit d'un simple bastion pour les Mercenaires que tu dirige.

Tu pourra poster sur la fiche des personnages désirant rejoindre ton ordre pour juger si elle est bonne ou pas pour ton ordre, mais tu ne pourra en aucun cas la valider, juste dire si il est accepter ou non.

Bon jeu !
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MessageSujet: Re: Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs]   Lorn de Falaï [Lion des Guerriers Noirs] Icon_minitime

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